Oh la tuile, le puits de mana surpuissant n’est plus accessible ! Heureusement les mages que nous sommes, auront l’opportunité de rivaliser de pouvoirs durant Rivality (Atalia/Nostromo Éditions/Huch!), qui sort de l’esprit de François Bachelart et illustré par le crayon magique de Lucie Mercier.
Dans ce monde, le puits de mana multicolore est source de toutes les convoitises. Mais le sombre mage Souramoun n’entendait pas quiconque hormis lui l’utiliser. Ses Golems protégeant ainsi les lieux.
Cependant les mages que nous sommes, tenteront de le contrôler, en s’accaparant des tuiles rapportant plus ou moins de points. Soulignons qu’au-delà de l’affrontement en triumvirat, avec même un mode expert, il existe du solo et un 2 contre 2.
Expérience de placement/déplacement et d’acquisition de territoires, Rivality détient un énorme avantage dans le domaine : son plateau modulable. Faculté offerte par les tuiles à installer, dont 2 seront à piocher lors de la préparation de sa nouvelle séquence de jeu. Tout en plaçant un golem sur le plateau.
Puis à tour de rôle pendant la phase d’action, on disposera une de ces tuiles, en respectant les conditions. En somme, en étant à côté d’un endroit où se situe un de nos golems actifs ou un neutre. En sus des symboles de mana, devant se compléter avec les éléments adjacents. Et interdiction de confectionner une zone fermée, comportant davantage de 7 tuiles. Soit une grosse dose stratégique, mais finalement pas si complexe n’ayez crainte.
Suite à quoi on y mettra son mage et un golem, avant d’accomplir les effets provoqués. Ces derniers visibles par les symboles évoqués et à financer par le biais du mana des tuiles, sur lesquelles nos unités sont présentes. Offrant l’opportunité notamment de glaner des points ou de mouvoir des protagonistes, en vue de s’accaparer des tuiles et contrôler des territoires. Octroyant des points au terme de la partie.
La rivalité du jeu vaut en outre par des bastons, déclenchées en ajoutant une tuile touchant à une possédant un golem ennemi. On vérifiera alors qui a le plus de ses combattants, sur les places adjacentes. De quoi établir sa domination, si possible jusqu’au puits de mana pour faire la différence.
L’atmosphère créée par les fluides de la magicienne Lucie Mercier sur les tuiles, nous ensorcelle avec facilité. Et les mignonnes figurines, sont l’ingrédient magique faisant la différence.
Conclusion
Pouvant devenir complexe comme le sont généralement imaginés de tels jeux du genre, Rivality sait s’ouvrir à un large parterre de joueuses et joueurs. Sa diversité tactique dans le mode de base, s’avérant finalement très fluide, un joli tour de passe-passe.