Chronique roman Le Hobbit

L’œuvre étendue de J.R.R. Tolkien déjà très présente chez Pocket, s’agrandit avec cette édition limitée pour Le Hobbit. Cette traduction de Daniel Lauzon, profitant en plus d’une couverture de Nicolas Caminade, inspirée de dessins de l’écrivain.

Le Hobbit

Ouvrage déjà culte devançant Le Seigneur des Anneaux, il n’y aura évidemment pas grand-chose à dire pour quiconque le connaît déjà et s’en souvient très bien. Voire mieux encore, en a lu une précédente sortie. Néanmoins récente, afin d’éviter de trop grandes disparités entre les traductions.

Justement, soulignons dès à présent la qualité de celle en main, nous absorbant au sein de cet univers. En revanche, on ne peut comparer face au récit originel, ne l’ayant lu. Mais le choix des mots, notamment dans tout l’aspect humoristique, s’avère d’une délicieuse saveur.

Et d’humour il sera question, malgré les soubresauts des malencontreuses rencontres que fera bientôt Bilbo Bessac. Hobbit à la vie plutôt tranquille, dans son trou finalement coquet par rapport à ce que l’on pourrait imaginer. Quotidien tout à coup secoué, au même titre que sa cuisine, par Gandalf le magicien et les treize nains à ses côtés. Cette ribambelle « d’invités », l’embarquant bientôt vers une quête au trésor.

Sauf qu’avant de s’y lancer, cette première partie tape dans le mille. Une distraction d’une grande drôlerie, conçue de plein de petits détails attachants, en faisant immédiatement plus qu’une épique aventure. Ce qu’elle deviendra également. La mission étant jonchée d’embûches. Tant par le délicat parcours environnemental, que la myriade de rivales et rivaux croisé.e.s.

Et les manières pour l’escadron de s’en sortir, s’avéreront tout aussi variées que les personnages à qui il se confrontera. Parfois avec davantage de peur, parfois avec une crainte néanmoins amusante à l’instar de la rencontre avec les trolls. On découvrira ainsi énormément de créatures, voire des protagonistes désormais bien connus du lore de John Ronald Reuel Tolkien.

Dont un jeu d’énigmes avec Gollum, avec l’évocation d’un certain anneau qu’il protège précieusement. Un enchaînement de péripéties menant notre petite troupe vers Smaug. Où là encore l’aspect stratégique prédominera, afin de trouver comment feinter un dragon dans son antre.

Conclusion

Malgré les années, Le Hobbit ne perd en rien de sa dimension aventureuse et comique. Qui plus est parmi les ouvrages autour de The Lord of the Rings, celui-ci est particulièrement aisé à lire. Bon point pour qui n’a pas encore osé franchir le pas.