Chronique jeu de société Sous L’Océan

Fatalement, vous vous attendez à ce qu’on entonne l’une des plus grandes chansons de tous les temps. La N1 du top aquatique, à égalité avec sa version en anglais. Cela serait trop facile et on plongera donc simplement dans Sous L’Océan (Gigamic/Logis), de Tanja Malinowski et Marcus Meigel, illustré par Gediminas Akelaitis.

Sous L'Océan

L’objectif sera pour les 2 à 4 plongeuses/eurs, de récolter un maximum de perles blanches, afin de sortir victorieuse/eux. Néanmoins, la quête s’effectuera à l’aveuglette et l’on ignore au préalable si on aura pioché les trésors recherchés. Surtout que parmi les coquillages, d’autres sont vides et certains renferment une perle noire. Tout le monde confondu, au bout de 4 perles noires, oh oh oh oh oh, la session se conclura. Et on passera aux totaux.

Et tout en les dénichant : gare au requin ! Même si en réalité le danger n’est pas si évident, car on n’a jamais vu un requin venir vous agresser dans la rue ou chez vous. Et il y a beaucoup plus de décès annuels (et oui disons-le pour réhabiliter l’animal) dus à des selfies ou encore des accidents de grille-pain, qu’à cause de requins.

D’ailleurs celui de Sous l’Océan est très mignon, on a particulièrement apprécié sa représentation par Gediminas Akelaitis. Qui nous propose parallèlement des protagonistes très variés pour notre aventure aquatique. Celle-ci se déroulera par une première étape, la pêche aux perles, à laquelle on prendra part chacun.e son tour, en lançant le dé couleurs. Selon son résultat, on glissera notre personnage dans une fente des 4 zones de l’espace marin. Sur toutes, figure(nt) un ou davantage de coquillage(s). On se saisira donc d’autant dans la réserve, selon où on se situe. Montrés face cachée, on les garde pour l’instant tels quels.

Sous L'Océan

Une fois que tout le monde a la tête sous l’eau, place au requin. La/le première/ier joueuse/eur de cette manche (on change au fil des tours, important pour le choix des coquillages bien qu’on ne puisse les distinguer, mais par rapport à ce qu’il en reste) jette le dé requin. Quiconque se trouve dans la partie du coloris représenté par cet autre dé, remontera à la surface. Et renverra ses coquillages. Les personnes encore en place, pourront choisir de sortir et par ce biais de retourner le ou les coquillages. Selon leur identité, à conserver ou non comme vous le savez.

En revanche, on peut décider de continuer à plonger, tant que ce n’est le requin qui vient nous extirper. Cependant, dans ce cas on ne visualise toujours pas les éléments devant soi et a encore l’occasion de les perdre. On évolue de la même manière, en se servant du dé pour plonger. Puis celui du requin. On ne débute un nouveau tour avec toute la tablée, qu’à partir du moment où on sera toutes et tous sorti.e.s, de gré ou de force.

Par l’intermédiaire de son système ludique, Sous L’Océan vient avec un attractif matériel. L’aire de jeu en 3D confie instantanément l’envie d’interagir avec. Le genre de matos tout de suite excitant et qu’on souhaiterait voir plus souvent.

Conclusion

Rigolo et à l’attirant plateau, Sous L’Océan rassemble tous les publics. Au même titre qu’une baignade dans un océan, où finalement plus aucune barrière (hormis de corail) n’existe.