Chronique jeu de société Vampire Village

Assoiffé.e.s de jeux de draft, placement et déplacement, Maxime Rambourg (auteur), Guillaume Tavernier et Jérome Lereculey (illustrations), comptent vous rendre mordu.e.s de Vampire Village (Studio H/Gigamic).

vampire village

Contrairement à ce que son nom indique, à l’instar de Buffy contre les vampires, ce JDS s’avère loin de n’accueillir que les entités susnommées. D’autres aux canines affûtées figurent au menu, ainsi que certaines usant de sorts. Les 2 à 5 gestionnaires de leur propre village, chercheront à le protéger pendant les deux manches. La ou le vainqueur.e sera celle ou celui finissant avec le plus de villageois.es et de créatures maîtrisées.

Chaque manche débute par la construction de son village, en 6 tours. On y sélectionne une carte, bâtiment ou héros parmi celles à disposition, puis la place sur sa grille de 4×4 cases. Et passe sa main à sa/son voisin.e, agissant de même et ainsi de suite. Le positionnement s’effectue obligatoirement avec au moins un bord adjacent, à un élément déjà placé.

vampire village

Celui-ci pouvant être un bâtiment, selon son type plus ou moins résistant face à tel.le ennemi.e. Et comme trois d’entre elles et eux possèdent un côté d’assaut (gauche, droite ou haut) propre à leur catégorie, il s’agira de contrer au mieux en positionnant les plus efficaces défenses ici et là.

Tandis qu’en cas de héros, des conditions toucheront à la résolution des attaques. À l’instar d’un démon qui en éliminera obligatoirement un s’il en trouve si telle est sa faculté. À moins d’être capable de détruire un village et d’autres possibilités encore. Néanmoins cela peut nous servir, lors d’une répercussion autorisant à détruire un.e monstre de son choix et non la/le plus faible.

vampire village

Ces cartes bâtiment et héros, ont en outre comme impact d’amener des villageois.es, selon les conditions. Tout en délivrant des points déplacement pour celles et ceux-ci. Ainsi, on a l’opportunité de mouvoir ces personnages essentiels pour l’emporter.

Et donc d’éviter qu’ils ne situent à l’endroit idoine, pour que les monstres à piocher et partager entre son/ses adversaires et soi, en deux séquences, n’en éliminent un maximum. Les points peuvent se diviser entre les protagonistes. Néanmoins tout mouvement nécessite que celui ou ceux concernés, se trouvent au départ adjacents au héros.

Une structuration préalable à la phase d’attaque. Où à la suite des démons, les points offensifs des vampires, sorcières et loups-garous, aux dessins leur conférant de fortes personnalités, affronteront ceux défensifs de nos bâtisses. Dans l’ordre et par la face leur étant propre.

Conclusion

C’est la fête au Vampire Village ! Car au-delà de son système abordable pour envoûter un large public, il propose une monstrueuse architecture.