Chronique jeu vidéo Disciples – Libération

Revenue du diable Vauvert, on avoue ne point la connaître, la licence Disciples de Kalypso Media, fera office de découverte pour beaucoup d’autres également. Ainsi, Disciples – Libération développé par Frima Studio sur PC, PlayStation 4, PS5, Xbox Series et Xbox One, ne cherchera pas à surfer une marque par nostalgie, mais bien à proposer quelque chose d’attirant via son contenu.

Disciples - Libération

Mauvaise réputation

Tandis que notre partenaire Orion et notre propre personne, sous les traits de la mercenaire Avyanna, nous avérons en mauvaise posture, nous sommes projeté.e.s comme par enchantement dans la cité perdue d’Yllian. On nous place ainsi en peu perdition dans notre propre esprit, ne sachant ni le pourquoi, ni le comment. Par ce truchement, Disciples – Libération désire faire table rase, afin de permettre de construire sa propre histoire. Progressivement, on répondra à diverses missions, tout en choisissant quoi faire, la manière dont on agira… Changeant ainsi fortement notre périple et notre destin.

On cherchera à relancer la puissance de la ville, mais dans quel but ? Afin de la délivrer ou au contraire, la libérer certes tout en l’évoluant, cependant pour mieux en prendre le contrôle. Que cela soit avec finesse, pour aider véritablement le peuple. Ou bien avec une puissance tyrannique, finalement comme tant d’autres ailleurs. L’importance politique deviendra ainsi l’un des forts rouages de l’aventure, avec des alliances à nouer entre les autres factions de Nevendaar et la nôtre. Sachant qu’il en existe 4 types : Démons, Morts-vivants, Humains et Elfes. Des agissements dans les actions et autres décisions dans les dialogues, qui influeront sur la réputation. Un aspect important, impactant les réactions d’autrui.

Disciples - Libération

Être né.e sous le signe de l’Hexagone

Pour s’en sortir, étendre son domaine efficacement pour en sortir des unités de manière adéquate afin de répondre aux besoins, servira de base. Sur laquelle on s’appuiera, pour partir à l’assaut de tribus toujours plus puissantes. Les combats prennent la forme d’un jeu de rôle tactique, se déroulant sur un plateau aux cases hexagonales. Au tour par tour, on aura l’occasion d’employer nos protagonistes selon leurs qualités. Tout le monde ne bénéficiera pas par exemple d’un déplacement, en plus d’une attaque, lors de sa séquence. Tandis que d’autres pourront cumuler.

Et le mouvement s’avère primordial avec cette identité de tactical RPG, afin de se positionner de manière idoine, pour venir à bout de l’adversité. Aussi bien pour attaquer, que pour éviter les offensives ennemies. D’autant plus que si on retrouve bien sûr diverses classes, aux capacités variées… la mise en forme sur le terrain est elle déjà particulière. Avec du monde lancé à l’abordage, des combattant.e.s spéciales/aux, mais également d’autres en soutien en retrait.

Des batailles d’ailleurs agréables graphiquement, avec un soin tout particulier apporté au design des personnages à la saveur fantasy, les nôtres et les rivaux, auxquels on s’attache ainsi aisément. Qui plus est la qualité technique est également au programme. Tant en se rapprochant lors de ces phases, que pendant les passages éloignés, avec de fantastiques décors.

Disciples - LibérationConclusion

En marge de son immense champ de possibilités dans ses choix stratégiques au niveau politique et dans sa fermeté, Disciples – Libération se montre également comme un très bon JDR tactique. La seule alliance du jeu qui ne risque pas de finir en trahison.