Le milieu du football virtuel avait tremblé dernièrement, lorsque le concurrent d’Electronic Arts a changé de nom. Et bien désormais. c’est à son tour. Avec un au revoir au mythique intitulé FIFA, laissant place à EA Sports FC 24, donnant son premier coup d’envoi sur PlayStation 4, PS5, Nintendo Switch, Xbox One, Xbox Series et PC.
Licence XXIV
Si cette évolution de titre n’est que le résultat d’un désaccord et de gros sous, touchant à la masse de licences autrefois présentes chez cette saga (qui en dispose encore d’énormément), c’est pour nous seulement l’intérieur qui compte. Ce qui théoriquement pourrait ne pas diverger. À moins qu’à l’instar des clubs de Nantes et du Mans il y a quelques années, lors de leur changement de nom, une transformation ne l’impacte. Les deux étant passés du haut niveau, à la catastrophe.
Concrètement, ces présences/appellations en moins, n’impactent pas l’essentiel, à savoir le contenu ludique et la jouabilité. On reste ainsi dans le même sillon. Avec des carrières sportives en solo plus poussées entre performances et contrats. Ainsi que celle dévolue au poste de coach. Gagnant sur la partie entraînement, avec un recrutement de spécialistes très important.
Le foot de rue Volta, insuffle toujours un plaisir diversifiant l’approche. Et bien sûr on retrouve les championnats et tournois à 11, dont l’UWCL, en local et en ligne. D’ailleurs en parlant de coopérations et affrontements à distance, un maximum de modes autorise le cross-play. Précisément les versions PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC ensemble. Tandis que les PS4 et Xbox One se réuniront et que la Switch restera seule.
Féminine Ultimate Team
Même si l’on n’est pas du tout adepte de l’Ultimate Team, poussant depuis des années aux achats supplémentaires en endiguant la progression naturelle, cette saison un énorme atout vient renforcer ce pan. À savoir le vrai football pour nous, alias les footballeuses. Pour des compositions mixtes, ou surtout féminines nous concernant, de Léa Le Garrec, à Hélène Fercocq, en passant par Ève Périsset, Airine Fontaine ou encore Clara Matéo.
La profondeur d’association des cartes à glaner, s’approfondissant grandement par ce biais. Et plus encore avec les évolutions envisageables des éléments, en remplissant certaines conditions.
Hormis les féminines, des faits minimes ?
Le gameplay lui bouge par quelques touches, que quiconque ne ressentira pas forcément de la même manière. Notre impression et ce très tôt, fut de constater un choix plus poussé vers l’attaque. Avec des sprinteuses/eurs faisant clairement la différence. Sans besoin d’apprendre tous les rouages pendant des semaines.
Ce qui n’empêche pas pour autant des défenses solides, le hourra football n’étant pas de retour. En revanche, dur de savoir quoi penser à propos des PlayStyles. Ces facultés spéciales se débloquant selon des situations et rendant quasi impossibles à arrêter les vedettes offensives. Ou au contraire, permettant aux défensives de se faire appeler le mur.
L’HyperMotion V transforme lui les sensations/retransmissions, vers une crédibilité plus forte dans les mouvements. Et également dans toutes les touches supplémentaires au niveau des animations. En sus du Frosbite Engine, assurant toujours visuellement.
Conclusion
La révolution de nom, n’en est pas une sur le terrain. EA Sports FC 24 reste dans la tactique de son prédécesseur, avec de très bonnes sensations et quelques ajouts par-ci, par-là. Avec toutefois un vrai gap franchi, par l’importance des footballeuses.