Chronique comics Assassin’s Creed – Sujet 4

Nouvelle bande dessinée chez Black River au coeur de la saga d’Ubisoft, Assassin’s Creed – Sujet 4, scénarisée et dessinée par Karl Kerschl et Cameron Stewart, colorisée par Nadine Thomas, Tyson Hesse et le Studio Lounak, avec à la traduction Sébastien Delahaye, Serge Lapointe et David Guélou, nous fera voyager dans la réalité et via l’Animus, à travers le temps et géographiquement. Au milieu d’une lutte tant contre soi-même, que pour la conquête du monde.

Assassin's Creed - Sujet 4Galérant comme jamais, au moins il n’est plus en taule, Daniel Cross se perd depuis longtemps dans l’alcool et autres drogues. Afin d’oublier et compenser certaines choses, pour lui qui s’est toujours senti seul. Tout autant qu’il est accro aux médicaments (donc des drogues mais prescrites), pour faire face aux cauchemars le hantant.

Ceux-ci l’installent dans les yeux d’un homme. Son arrière-grand-père Nikolai Orelov, membre de l’ordre des Assassins au XIXe siècle en Russie. Il ressent ainsi littéralement les péripéties et horreurs engendrées et subies par son ancêtre. Allant de la confrontation avec le Tsar, en passant par l’exode aux États-Unis et le combat face aux Templiers.

Dans l’optique de mettre la main sur un légendaire artefact légendaire, les deux factions tentent de mettre la main sur ce héros ou anti-héros, qui s’ignorait jusqu’à présent, pour son patrimoine génétique.

Une opportunité pour nous, de découvrir plusieurs aspects au sein de ces groupes, se livrant bataille siècle après siècle. Tout en se demandant quel camp il choisira, entre ses tortures intimes et celles qu’on lui infligera.

Cette aventure fictive, se trouvera prolongée par des bonus historiques, appuyant cette force de la licence dans ses scénarii, ainsi qu’une galerie d’illustrations.

Conclusion

Donnant l’occasion d’en découvrir davantage sur l’univers des deux entités s’affrontant épisode après épisode d’AC, c’est simultanément un drame personnel et mouvementé que l’on suit avec Assassin’s Creed – Sujet 4. Une dualité très intrigante.