En attendant Final Fantasy XVI, Square Enix étend la portée de Final Fantasy Pixel Remaster. Jusque-là disponible sur PC et mobiles, cette revisite de jeux de rôle cultes, s’éveille à présent sur PlayStation 4 et Nintendo Switch.
Pixel Fantasy
Précisons que ces JV, indissociables d’Hironobu Sakaguchi, vont du premier FF, à FFVI. Des mythes pas si connus en Europe, de par leur non sortie à l’époque de chaque épisode originel. Avant le mastodonte mondial FFVII, sur la première PlayStation. Même si depuis ces volets d’antan ont eu la chance de se révéler dans davantage de contrées grâce à d’autres versions, cette compilation leur offre une visibilité supplémentaire. Un besoin normal, avec de nouvelles générations de joueuses et joueurs.
Une réunion d’ailleurs complète ou un choix à la carte. Et donc nul besoin de tout acheter en une fois. Mais le côté pratique et culturel complet, est donc possible. Un héritage culturel qui vous tiendra d’ailleurs longtemps, puisque ces JDR furent déjà profonds à l’époque sur les points scénaristiques et ludiques. Deux facettes, les principales, ne perdant rien avec le temps.
Entre l’ombre et la lumière
Suivre dans l’ordre les aventures, détient de multiples intérêts. Au fur et à mesure des volets, des personnages et mécaniques s’incluent progressivement dans la saga, reviennent, se remodèlent pour varier selon les épisodes… C’est simultanément une évolution technique dans laquelle on se plonge, partant de la Famicom, pour conclure sur la Super Nintendo. Avec 3 numéros 8 bit et autant 16 bit, avec l’approfondissement, au fil des années, d’une machine pour la pousser toujours plus loin.
Scénaristiquement aussi l’importance est là. Par les 3 premiers FF, mettant aux prises les guerriers de la lumière et les ténèbres. Par la suite, les manipulations royales et destins fantastiques ou même, pour le sixième épisode, la pas banale disparition depuis un millénaire de la magie, nous emporteront dans des périples toujours plus absorbants. Et parallèlement mouvementés émotionnellement.
La pluralité des systèmes de jeu nous entraînera d’une équipe bien parée, à une aux classes à personnaliser. Ou encore des jobs à approfondir et à alterner, des recrues… On ne ressent jamais de redite entre les aventures, tant les changements sont forts. Au même titre que l’aspect de progression. Nécessitant plus ou moins de farming, afin d’être capable de venir à bout d’adversaires d’un certain niveau. Tandis qu’on pourra parfois avoir droit à des personnages à enrôler, déjà d’un statut assez élevé pour embrayer.
Retrorchestré
Cette particularité de la montée statistique et ses capacités, sera justement personnalisable grâce aux bonus. Évidemment option à n’utiliser si vous désirez une authentique expérience. Néanmoins, Final Fantasy Pixel Remaster ouvre cette déferlante de longues péripéties à un plus large public. Avec le moyen de multiplier jusqu’à 4 fois le gain d’expérience. Et il s’avère également envisageable de retirer les affrontements aléatoires.
Parmi les gros ajouts, figure le moyen de jouer avec les musiques d’époque, indispensables pour une telle sortie, de Nobuo Uematsu. Ou bien avec les versions réorchestrées.
Ce titre de Pixel Remaster se justifie au travers des protagonistes de Kazuko Shibuya, bénéficiant de versions spéciales du même artiste. Mais pas seulement, grâce à la typographie pixel exclusive. Sachant que l’on peut opter pour les textes en français. Tout en ayant l’opportunité de choisir entre elle et la classique. Et d’autres surprises viennent encore enrichir cette édition, dans le jeu et en dehors.
Conclusion
Du grand art à la pelle, Final Fantasy Pixel Remaster se vit avec des sensations d’époque, tout en s’ajustant pour devenir plus pratique sur certains points. Voire plus accessible via d’autres.