Chronique jeu vidéo Final Fantasy VII Rebirth

Le finalement long projet de la révision du cultissime FFVII, tant par sa genèse que la décision de son découpage, voit la deuxième de ses trois grandes étapes sortir. Et avec Final Fantasy VII Rebirth, le temps a tellement passé, que Square Enix Creative Business Unit I désire même le démarquer de FFVII Remake.

Le Cloud du spectacle

Les aventurières et aventuriers de la première partie de la nouvelle lecture du septième épisode canonique du RPG, reprendront là où iels se sont stoppé.e.s. En somme, nous quittons les couloirs de Midgar et filons explorer moult terres à la poursuite de Séphiroth. On ne pourra en dévoiler davantage, tant déjà si vous ne connaissez le premier volet de la triplette, cela s’avérerait du gâchis.

Important changement tout de même, la possibilité de jouer avec Red XIII, Cait Sith et Yuffie, aux côtés des toujours là Tifa, Aerith, Barret et Cloud. Et si cet article se consacrera bien à ce jeu et non à une comparaison avec FFVII qui n’aurait aucun sens, on précisera que cette version saura surprendre dans le bon sens quiconque. Y compris si vous avez terminé juste avant l’oeuvre inspiratrice. Sans non plus ternir sa légende !

Final Fantasy VII Rebirth

Par le pouvoir de l’amitié

Nous suggérions dès l’introduction, que le deuxième volet de cette refonte du RPG PS1, connait d’importants changements par rapport à son prédécesseur. L’évolution, en passant de la PS4 à la PS5, n’y est sûrement pas innocente. L’identité de couloirs du premier, provoquait même certaines frustrations. Mais en collant à l’atmosphère devant se dégager de cette partie.

Cette fois place à un monde ouvert, à progressivement découvrir. On privilégiera en ce sens l’exploration naturelle, mais l’activation de tours comme chez quantité de mondes ouverts, donnera moult repères sur où se rendre. Tant à bord de véhicules, qu’avec des chocobos. Quoi que nous, nous préférons les admirer.

Formidable moyen d’arpenter le voyage de notre septet, cet univers étendu permet évidemment de prolonger parallèlement la durée de vie. Mais on pourra tout de même se concentrer sur la trame principale. Sans devenir entravé.e par les activités annexes, dont pléthore de quêtes et mini-jeux (notamment le jeu de cartes Queen’s Blood), si on le désire.

Néanmoins, on a beaucoup à gagner en s’y lançant. Spécifiquement afin d’approfondir les liens entre nos protagonistes, y révéler de nouvelles scènes renforçant le lore de la saga… Sur le champ de bataille, les ami.e.s auront tout autant l’opportunité d’accentuer cet aspect amical. Avec des techniques de synchronisation. Un énorme plus, de même que les matériaux à synthétiser ou encore l’inédit codex servant à débloquer des compétences.

On cherchera ainsi à compléter au mieux les capacités de notre bande et les améliorations de leur équipement. Sur le terrain, 3 affronteront les ennemi.e.s. Le besoin de créer les meilleures associations face aux forces et faiblesses de l’adversité, deviendra donc primordial.

Final Fantasy VII Rebirth

Cloud’s blood

La bande-son composée par Nobuo Uematsu, Masashi Hamauzu, Mitsuto Suzuki et Shotaro Shima, ne pâlit pas dans la puissance de son impact. Aussi bien dans les moments émouvants, que trépidants, et les encore plus longs trajets que lors de l’épopée des années 90. Tant on peut passer beaucoup de temps à se balader pour des missions non essentielles. En se laissant absorber par cette ambiance musicale.

Ce qui sera d’un niveau moite-moite visuellement. De magnifiques panoramas et effets feront la différence. Cependant, tout est loin de se trouver optimisé techniquement, avec un moteur en deçà.

Final Fantasy VII Rebirth

Conclusion

Aventure approfondie sentimentalement et dans ses activités, Final Fantasy VII Rebirth rend grandement honneur à la licence dont elle découle. Maintenant, on attend un grandiose final pour la triplette annoncée !