L’entre-deux annuel vient d’être sifflé, pour découvrir la nouvelle création ou peut-être simple mise à jour de Visual Concepts et 2K. NBA 2K24 va-t-il enflammer la gonfle ou nous gonfler, sur PS5, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, Xbox Series et PC ?
Un jeu (Kobe) brillant ?
À chaque volet, on espère un mode spécifique, lui conférant un intérêt propre. Après les moments forts de Michael Jordan, place à Kobe Bryant. Le black mamba voyant sa carrière symbolisée par quelques performances, que l’on revivra. Toujours sympathique un segment de défis du genre, néanmoins il reste chiche en quantité.
Si vous n’êtes pas du tout adeptes du N8, puis 24 des Lakers (pas Tony Smith), l’impact sera évidemment moins grand. Dans ce cas, vous aurez davantage d’appétence pour le mode sachant généralement tenir sur la durée. Celle de notre propre basketteur à créer et améliorer.
Ou joueuse via The W (pas pour Wembanyama), néanmoins le contenu est moindre que chez les hommes dans le système. Tout en restant très bon, cette richesse en moins sera déplorée par le public, certes moins nombreux (ndla : et dont je fais partie), préférant le basket joué par les femmes.
Cette nouvelle version de sa carrière individuelle, se détache de toute histoire. On cherche simplement à devenir la ou le meilleur.e, sans l’aspect scénarisé des précédents épisodes. L’aventure reste très intéressante, avec nos balades en ville, entraînements pour se perfectionner, affrontements en équipe réduite, matchs NBA… Et évidemment à force de débloquer de la monnaie, on s’équipera en conséquence.
La NBA est un business
Phrase que l’on entend bien plus souvent à propos de la ligue, que tout avis sur son niveau sportif, cet aspect du fric se ressent inlassablement au cours de sa retranscription vidéoludique. Comme annuellement malheureusement, les méga-transactions sont omniprésentes afin de progresser décemment. Et c’est encore pire sur ce volet !
Dans la carrière, avancer les compétences s’avère une véritable tannée. Incitant plus que jamais à payer avec de vrais sous, pour débloquer des capacités et les faire grimper. Hérésie en solo, mais plus encore en multi, où il suffira de raquer pour assurer automatiquement dans la raquette et en dehors, afin de bénéficier d’un.e athlète de très haut niveau. Tandis que les autres continueront de galérer pour augmenter leurs statistiques.
Un pay-to-win n’ayant rien à voir avec l’intérêt ludique et la sensation de travail accompli. auquel nous ne céderons jamais. Et faites-en autant, pour que 2K change son système, redevienne décent et sans ses transactions. Cependant, on rêve pour l’instant car on sait que cela rapporte. Tout comme pour MyTeam, avec les divers éléments, membres du roster, à acquérir via la monnaie virtuelle glanée ou payée. En vue de confectionner la meilleure équipe, à force de cartes acquises aléatoirement, contre plus ou moins de deniers du jeu.
On retrouve également les segments classiques, tant pour des matchs et saisons simples. Ou encore à nouveau MyNBA Eras, avec la possibilité de gérer les différents aspects de sa franchise, à travers les décennies. Reprenant les codes d’époque, entre 1980 et les années 2010. Un prolongement amélioré des rencontres historiques, instaurées il y a une dizaine d’années.
Joue-la comme Lexie Hull
L’édition de l’an passé fut déjà impressionnante sur ses animations et NBA 2K24 réussit à donner des sensations encore plus fortes de réalisme. Avec, grâce au système dit Pro-Play, toujours plus de gestuelles typiques pour les vedettes. Reconnaissables si vous êtes féru.e.s de la discipline.
La jouabilité reste également de top niveau, avec quelques changements pour ne pas s’avérer juste une MAJ. Le système de tir se différenciant du précédent numéro. Ni meilleur, ni moins bon, il s’agira d’apprendre le nouveau timing, amalgamé à toutes les conditions de la situation. Le réalisme visuel est lui davantage poussé dans ses retranchements. Une vraie claquette dunk visuelle !
Conclusion
Nouvelle étoile d’All-Star pour la saga avec NBA 2K24, au niveau des sensations de jeu et même graphiquement. En revanche, elle perdure dans ses travers. Avec des progressions pédalant dans la semoule, pour inciter à exploser son réel salary cap.