Chronique jeu vidéo Pathfinder Wrath of the Righteous

Les joueuses et joueurs PC du jeu de rôle d’Owlcat Games, édité par Prime Matter et META Publishing, issu du jeu de rôle physique de Mike Selinker, édité originellement par Paizo et en français par Black Book Éditions, ont désormais droit à une mise à jour gratuite. Bonne nouvelle corrélée par la sortie de Pathfinder Wrath of the Righteous (édition limitée aussi disponible) sur PlayStation 4 et Xbox One, ainsi que PS5 et Xbox Series X│S via rétrocompatibilité et Smart Delivery. En plus de la Nintendo Switch, grâce au Cloud. Une arrivée gorgée d’améliorations.

Pathfinder Wrath of the Righteous

Une faille scénaristique ?

Le monde de Golarion est en pleine déliquescence et un.e unique espoir reste aux quelques résistant.e.s, face aux démoniaques créatures surgissant en nombre des abysses. On vous le donne en mille, cette personne n’est autre que nous ! Heureusement, on bénéficiera d’une bande nous accompagnant afin de venir à bout d’ennemi.e.s si on en croise. Toutefois pas seulement ! Pathfinder WOTR nous entraînant dans un périple de découvertes et de discussions. Mais aussi de gestion, en faisant en sorte de recréer quelque chose, après dévastation du royaume.

Tout en maîtrisant peut-être enfin la Plaie du Monde, la faille d’où provient ce mal dévastateur. Une expérience finalement bien plus profonde que ses prémices ne laissent croire. Surtout qu’elle s’avère immensément garnie en dialogues, en décisions impactant réellement sur l’histoire, ses quêtes et protagonistes, l’ensemble sous-titré en français. Avec un doublage très présent.

Pathfinder Wrath of the Righteous

M’entraînent au bout de la journée, les démons du RPG

Avant même de contrôler son personnage dans le monde de Pathfinder Wrath of the Righteous, on ressent déjà le gigantisme de ce dernier. La création de notre héroïne ou héros, étant titanesque entre la quantité de classes, possédant elles-mêmes des subdivisions. Avec des classiques pour quiconque privilégiera la magie, attaquer à distance, servir de tank… Et également des surprenantes. Mais également ses origines au sein d’un univers de fantasy riche dans les genres. Ses compétences et dons, pouvant nous rendre davantage athlète, qu’éloquent.e, voire doué.e en commerce et bien d’autres spécificités encore. Sans omettre les multiples portraits au sein desquels on déterminera le sien, mais aussi notre voix et son esthétisme. Tandis qu’au fur et à mesure de nos péripéties, on avancera vers une des voies mythiques, en vue de glaner des habiletés supérieures.

Un départ énorme, sur lequel on passe énormément de temps si on désire vraiment soigner son aventurière/ier. On en tire de vraies satisfactions de précision par la suite. Cependant le jeu propose des profils déjà réglés, si vous souhaitez vous lancer directement. Pratique si vous débutez dans le milieu rôliste. Cela vous confie des approches diverses, bien établies pour s’amuser. Mais vous y arriverez avec n’importe quel type que vous créerez. Le tout vient essentiellement de la suite. Car selon vos habiletés, vous saurez mieux répondre à telle ou telle situation. L’expérience glanée, l’équipement consacré, vos choix de vie (plus sympathique, plus vil.e…), impacteront votre évolution. Avec la nécessité pour notre part d’établir ceci au mieux, afin de répondre à ce qui nous attend.

On a donc l’opportunité de se spécialiser à fond, de mitiger ses évolutions sur moult plans… Bien entendu, si vous avez le temps, vous vous éclaterez à varier les aventures en changeant complètement rien que dans la base de votre protagoniste. Alors imaginez ce qui se déroulera ensuite. L’exploration en cette 3D isométrique de nombreux lieux, les affrontements, les rencontres avec le besoin d’assurer en palabres, le marchandage… Tellement de chose à faire, bien accompagné.e avec son escadron, pour ne jamais s’ennuyer et découvrir à quel point tout a une incidence.

Les combats s’inspirent de l’identité JDS de la saga, jets de dés compris. Originalité dans les approches, puisqu’on peut privilégier le tour par tour ou le temps réel. On agrémente par ce biais sa dose tactique. Tout comme celle de gestion des lieux et troupes, en s’occupant en sus de la diplomatie, du leadership, la logistique et le militaire. Avec des réglages automatiques bien utiles.

Pathfinder Wrath of the Righteous

Enhance-toi

Nous l’évoquions en préambule, Pathfinder Wrath of the Righteous Enhanced Edition comme on peut la nommer, vient avec un équipement amélioré. N’ayant touché à l’originelle version sur ordinateurs, nous ne nous donnerons un genre en expliquant les meilleures performances par rapport à ses débuts ou même au fil du temps. En revanche, ce qui a pu être ajusté depuis et plus encore par cette version, se retrouvera sur chaque support. Si vous découvrez ce jeu comme nous, l’expérience s’avère donc directement optimisée.

Les contenus téléchargeables gratuits débarqués entretemps, sont eux directement disponibles sur cette sortie consoles. Contrairement au DLC premium, à acquérir séparément ou par le Season Pass chez Sony et Microsoft, par la suite chez Nintendo.

Pathfinder Wrath of the Righteous

Conclusion

Faramineux dans tout son contenu, si bien que les combats passent au second plan tellement le reste passionne, Pathfinder Wrath of the Righteous se vit, se discute et on y revient pour exécuter les choses autrement.