Chronique jeu vidéo Sonic Superstars

La bande du hérisson bleu de SEGA ne déroge pas à sa règle de la vitesse ! Puisque dans la foulée de Sonic Frontiers, déboule à vive allure Sonic Superstars (Sonic Team/Arzest), sur PlayStation 4, PS5, Xbox Series X|S, Xbox One, Nintendo Switch et PC. Une sorte de chaînon (et donc d’anneau) manquant dans la licence ?

Sonic Superstars

À l’ancienne

Le précédent jeu Sonic The Hedgehog proposant un monde ouvert en 3D, on peut évoquer un retour aux sources via ce nouveau, avec une progression en 2D. Néanmoins il ne s’agit pas, après les excellents Sonic Mania et Sonic Mania Plus, d’un simple Sonic Mania Super.

Une distinction nette, grâce à de profondes exclusivités dans les parcours, ainsi que l’approche graphique. Car si on évolue donc en 2D, les représentations sont en 3D. Un choix judicieux pour éviter justement les écueils d’un logiciel, qui pourrait être considéré comme une déclinaison avec des niveaux supplémentaires.

Sonic Superstars

30 millions d’Amy

Pour s’inscrire dans un côté classique, Sonic Superstars part avec un scénario basique et ancestral de la série, où les dialogues ne sont pas trop de la partie. À savoir qu’Eggman a capturé des animaux, afin de s’en servir pour ses vilains robots Badniks. Il en adviendra à Amy Rose, Knuckles, Tails et Sonic, de l’en empêcher.

Mais parcourir les recoins de la North Star Island ne s’avèrera chose aisée. Le « Dr. Robotnik », n’étant pas le seul boss nous mettant des bâtons dans les baskets. Un autre personnage culte étant à la une avec Fang. Tandis que la fraîcheur est amenée par une nouvelle, qui deviendra davantage qu’une ennemie à affronter. On laissera de la surprise à ce sujet. Sachez juste qu’elle apportera à la profondeur du jeu, après l’aventure.

Cette dernière que l’on peut accomplir en solo et jusqu’à 4 sur le même écran. L’avancée et la caméra fonctionnent généralement bien même à plusieurs. Même si forcément, le suivi peut parfois devenir chaotique en quatuor. Tant les tableaux sont phénoménaux et partir chacun.e dans tous les sens, compliquera les choses.

Cette pluralité des membres, offre comme toujours l’opportunité d’employer leurs capacités propres. Entre Knuckles grimpant, Amy faisant tâter du marteau, Tails flottant/volant et Sonic possédant des facultés de mouvements. On (re)vit donc le périple différemment, selon qui on incarne. Autrement, la base est là avec le saut, le spin dash nous faisant dégainer une super vitesse, géniale pour profiter de l’impressionnant design des niveaux.

Une immense variété des approches et pléthore de passages secrets, confient l’envie de les rejouer à foison pour attraper tous les anneaux. Et par ailleurs les émeraudes du chaos via les bonus stages, nous conférant des pouvoirs. Dont l’original clonage ou encore l’apparition d’objets cachés.

Et dans la récolte d’éléments, des badges serviront à ensuite fournir de quoi personnaliser son robot pour le mode multijoueuse/multijoueur. Jouable lui en plus en ligne, il proposera de la récolte d’étoiles, des courses, de l’affrontement… Rien de trépidant. Juste un atout sympathique, mais qui mériterait d’être bien plus exploité à l’avenir.

Sonic Superstars

Sonic 2.5D

On le suggérait au préalable, cette nouvelle approche amalgame un périple 2D, à des visuels 3D. Un mix splendide ! Plus encore, le changement par rapport à ce qui pouvait être nommé du pixel art sur les Sonic Mania, le met davantage en valeur, que si les graphismes étaient restés dans une certaine continuité.

Ce sont tout autant des sensations sonores d’époque et néanmoins nouvelles, que l’on découvre grâce au travail de Jun Senoue et Tee Lopes. Soit deux compositeurs habitués de la franchise, conservant le ton de la licence. Tout en composant des nouveautés réussissant à ne pas devenir trop proches, de ce que l’on connaît.

Sonic Superstars

Conclusion

La vitesse, les soubresauts, surprises et diverses approches selon les caractéristiques des protagonistes, font de Sonic Superstars une aventure procurant énormément de plaisir direct. Et à la fois une phénoménale rejouabilité, elle-même démultipliée par le multi.