Chronique jeu vidéo Surviving the Aftermath

Suite à une période d’accès anticipé, Surviving the Aftermath (Iceflake Studios/Paradox Interactive) sort maintenant dans une première version définitive. Mais sans se cantonner au PC et à la Xbox One, où il a essuyé les plâtres pour éviter une sortie apocalyptique et ne fignoler qu’après. Cette arrivée s’effectuant également sur PlayStation 4 et Nintendo Switch.

Surviving the Aftermath

Survivant.e de l’enfer

Chance ou non, nous faisons partie des rares personnes encore vivantes suite à la non fin du monde. Et oui, car s’il s’agissait de son vrai terme, il ne serait plus là pour que des gens y crapahutent. En revanche, tant d’oppositions armées pour se l’accaparer et les catastrophes découlant de cette société, l’ont ravagé. Rendant chiches les ressources, les personnes dans la plus grande précarité, exacerbant la violence entre elles car elles veulent posséder ce que l’autre a… En somme, comme avant, sous un autre contexte. Et de forts risques de contamination mortelle.

Avec toujours des boss pour diriger. Ça, c’est notre domaine. On sait mener les troupes et c’est ce qu’on fera au cours de Surviving the Aftermath. Et ce sur bien des aspects. Toutefois la survie ne sera pas tout. Car l’expérience sait également se faire mystérieuse scénaristiquement, afin d’y trouver un goût de reviens-y plus intense. En farfouillant, des secrets seront à découvrir et peut-être bien qu’on apprendra que l’apocalypse nous pend au nez pour bientôt… Comme dans la réalité encore.

Surviving the Aftermath

Apocalypse manager

En attendant, on montera notre camp dans ses détails, entre blason, nom et autre slogan. Mais aussi le recrutement de spécialistes. On a envie de souligner que, malheureusement, on risque d’avoir besoin de souvent se servir de personnes dévolues à l’affrontement. Car les clans rivaux sont nombreux et les créatures surnaturelles, tout du moins eu égard à notre réalité, ne sont pas en reste. Cependant pour survivre, en autarcie ou presque car on parcourra les cartes, il s’agira d’enrôler du monde capable de s’occuper de la récolte de ressources. Puisque si la planète est ravagée, on n’hésitera notamment pas à la déboiser davantage, en vue de construire.

Mais désormais, la surconsommation sans chercher le comment de la fabrication, ni celui du produit jeté, n’est plus viable. Par conséquent, on disposera dans notre colonie des installations conçues pour recycler. Mettre en place un cercle vertueux pour chaque ressource, offrira l’occasion de tenir et se développer. On pourra même, voire devra, fabriquer du plastique. Amusant, étant donné que dans notre monde il faut plutôt faire l’inverse. Mais leurs besoins en nécessiteront parfois. L’univers s’avère très étendu dans ses possibilités et donc ses réflexions tactiques. D’autant plus par son originalité dans le milieu de la gestion/construction/stratégie.

Pourtant, l’aspect ludique ne s’arrête pas là. Déjà par les autres factions, qu’on pourra certes affronter ou bien commercer avec. Mais au fil de nos explorations, on rencontrera des aléas scénaristiques, touchant aussi bien au ludique, qu’à la fibre émotionnelle. De délicates décisions seront à prendre, par exemple par des inconnu.e.s rencontré.e.s mal en point. Choisira-t-on de les aider, les soigner, leur donner des vivres, les accueillir… ? Ou encore de les laisser à leur sort ? Tout en se demandant si un soutien envers elles/eux, ne pourrait finalement nous apporter un retour bénéfique non annoncé. Ou juste nous mettre bien dans la panade.

Une ambiance renforcée par les idées visuelles de Surviving the Aftermath. Tant dans les éléments à bâtir, que les environnements et les conditions climatiques. Elles-mêmes impactant sur notre survie.

Surviving the AftermathConclusion

Gestion tant matérielle, qu’émotionnelle, Surviving the Aftermath sait puiser dans la dimension post-apocalyptique, pour en ressortir davantage qu’une notion de survie travailleuse.