Déjà disponible depuis 2021 sur PlayStation 4, Nintendo Switch et PC, The Caligula Effect 2 (FuRyu/historia Inc./NIS America) décide désormais d’ensorceler en musique les joueuses et joueurs de PS5. N’ayant pu y toucher jusqu’à présent.
La réalité plus forte que la fiction ?
Quelques années suite aux évènements du premier épisode, rebelote du côté des intelligences artificielles voulant faire leur loi. Soulignons d’ailleurs qu’un lien s’effectue au niveau scénaristique. Mais vous suivrez aisément l’histoire de cet épisode, même sans avoir connu le précédent. Avec derrière Tadashi Satomi en tant que scénariste et Takuya Yamanaka comme directeur de jeu, réputés pour leurs travaux sur les premiers Persona.
Ce qui n’étonne pas à la croisée de ces mondes, entre vérité et virtuel ! Emplis de questionnements forts, autour de sujets pesants chez les humain.e.s. Si bien que de nombreuses personnes gorgées de regrets, se retrouvent cloîtrées dans la réalité parallèle lycéenne Redo. Enfermées à leur insu et sans en avoir conscience, par l’I.A. Regret.
Heureusement pour nous, enfin a priori, l’idole virtuelle χ nous avertira. À nous désormais de réunir des membres dans le Go-Home Club, formé pour s’exfiltrer de ce mensonge.
Minority Effect
Quitter les lieux ne s’avère cependant de tout repos. Notre hôtesse n’ayant pas vraiment envie de nous laisser, elle lâchera notamment sur nous ses Obbligato Musicians. Face à ces boss et autres dangers, le système de combats Imaginary Chain accroche grandement. Plutôt que de juste s’affronter au tour par tour, on aura l’opportunité de planifier notre enchaînement. Entre offensives et soutiens, que l’on distinguera par anticipation, afin d’en connaître l’effet domino, avant de s’exécuter.
Sauf que tout n’est si facile et l’opposition aura bien sûr, peut-être, l’habileté de nous contrer. L’aspect stratégique et savoir ne pas trop en faire, s’avèrent ainsi des approches très prenantes. Ce à quoi s’ajoute l’identité musicale de TCE2. Car si nos ennemi.e.s s’en servent pour avoir la main mise sur les foules, notre alliée virtuelle en usera pour nous galvaniser.
Les exploits sur le champ de bataille, l’exploration et ses quêtes à accomplir, permettant d’améliorer ses capacités et celles de nos protagonistes. Ces derniers dont les relations évolueront, à force de dialogues, salvatrices pour devenir meilleur.e.s en pleine action. Sans omettre les Stigmas, des habiletés à judicieusement sélectionner et faire avancer au fil des oppositions. Afin qu’elles nous servent également, au cours de la partie aventure narrative.
Ne sous-estimez pas la puissance de la Playstation 5
En passant sur une console supérieure en puissance, on espérait quelques améliorations pour The Caligula Effect 2. Restant légères, les personnages en 3D y gagnent tout de même. Ces derniers superbes, et même très stylés chez les malandrins dans leurs représentations en 2D, se trouvaient largement dévalorisés dans leur passage en pleine action, sur la première version.
Au-delà des sons ambiants composés par Tsukasa Masuko, l’aventure tourne de manière fastueuse autour de la musique. L’identité vocaloid ne fonctionnera bien entendu pas sur tout le monde, en dehors du jeu. Mais enrobée par ce contexte, on se laisse porter et emporter.
Conclusion
Avec ses quelques améliorations visibles, The Caligula Effect 2 sur PS5 devient réellement l’édition la plus intéressante. Tandis que l’expérience conserve deux ans plus tard sa force des émotions, que peu d’oeuvres vidéoludiques abordent.