Chronique Jeu Vidéo Theatrhythm Final Bar Line

La licence musicale d’indieszero et Square Enix, projetant les compositions des Final Fantasy en pleine lumière, se poursuit sur PS4 et Nintendo Switch. Avec un Theatrhythm Final Bar Line se souhaitant grandiloquent, quitte à aller au-delà de FF.

Theatrhythm Final Bar Line

Jeu de rôle musical

La musique, oui la musique, figure pleinement dans l’identité scénaristique, voire du système de jeu de certains RPG. Au cours de Theatrhythm Final Bar Line, on pourrait affirmer que l’on intervertit les positions. Assurément, il s’agit avant tout d’un jeu de rythme. Néanmoins, diverses notes rôlistes viennent le rafraîchir. Offrant une profondeur très intéressante, évitant le simple enchaînement de morceaux. Pour ce faire, le studio nous guide vers plusieurs pistes, selon le mode.

Tout comme dans un JDR, des quêtes seront à accomplir. Les quest series s’avèreront un bon moyen de ne pas que chercher à performer. On nous confiera une mission à accomplir, par exemple réussir autant de points sur telle séquence du titre, qui sera la clef. Et non atteindre un top score. Ce que l’on fera tout de même, pour le plaisir, mais également en vue de débloquer un maximum de contenus. Le logiciel en regorgeant. Au fil de notre avancée, on glanera de nouvelles chansons, mais aussi plein de bonus dans la galerie. Ces musiques remportées auront l’occasion d’être jouée dans une autre section, en vue d’atteindre le meilleur score. Tandis que la 3e possibilité sera de s’affronter jusqu’à 4 en ligne.

Theatrhythm Final Bar Line

Croix croix carré rond rond rond et triangle, carré et triangleuuuh

Les aventures se poursuivent au travers de plusieurs types de jouabilité. Une décide de nous secouer en usant d’un des arguments phares de toujours des FF : les cinématiques ! On jouera ainsi sur ces dernières. Là où un autre biais mêlera l’exploration à nos combats. On avancera ainsi sur un parcours où il s’agira évidemment d’être efficace, afin de poursuivre. De même lors des séquences elles basées uniquement sur la bataille. Et, à l’instar du reste, évoluer la centaine de protagonistes disponibles, fera la différence.

Le système de jeu nous fera lui osciller entre les boutons à juste appuyer au bon instant. Afin d’obtenir une meilleure réussite que si l’indicateur n’est qu’en partie sur le point requis. Sans même vous parler d’un éventuel raté. Devoir en plus gérer des directions demandées complexifiera la chose. Sans omettre le besoin de souvent juste appuyer sur une touche, mais parfois de devoir la conserver pressée tant que nécessaire. Une association des approches fonctionnant particulièrement et même s’accentuant, grâce aux jouabilités et courants sonores distinct.e.s.

Theatrhythm Final Bar Line

La symphonie finale ?

On doute quand même qu’à l’instar de la légende autour du premier Final Fantasy, il y ait une histoire d’ultime chance avec cette sortie. En revanche, elle a clairement été remplie à fond, tel un bouquet final. Ce qui s’avère très appréciable. Tout d’abord par ce qui intéresse le plus : les musiques, en l’occurrence 385. Enfin on a repris le nombre annoncé, on n’a pas osé compter une par une. Leur qualité n’est pas à démontrer pour les fondu.e.s de la franchise dont elles sont tirées. Mais pour avoir essayé avec des personnes n’ayant que peu ou prou touché à un FF, elles fonctionnent tout autant. Et plus encore grâce à leur variété des styles.

Concernant le style graphique cette fois, on découvre un rendu super déformé pour les protagonistes. Rappelant les canoniques épisodes de la série principale et d’autres annexes. Un charmant aspect, ne perdant pas de vigueur si jamais vous songez que cela a surtout l’air mignon.

Nous suggérions que Theatrhythm Final Bar Line allait plus loin que Final Fantasy, ce qui se ressent dans son contenu additionnel. Pour davantage de FF, la Digital Deluxe Edition est là, mais surtout la Premium Digital Deluxe Edition vous fera franchir le cap en délivrant des morceaux d’autres marques de Square Enix. Et on sait déjà que des supplémentaires seront proposés en contenus téléchargeables. Une volonté de s’inscrire dans la durée.

Theatrhythm Final Bar Line

Conclusion

Pour rebondir sur nos dernières phrases, ces ajouts éventuels n’entachent le jeu de base. Celui-ci se trouve hyper garni et se suffit à lui-même. Tant dans la quantité de sons à jouer, que les manières prévues à cet effet. Et la touche JDR / action RPG dont Theatrhythm Final Bar Line agrémente le jeu musical, le rend par ailleurs très profond.