Chronique livre audio Le Grand Bazar du Weepers Circus

En fouillant dans vos souvenirs pour certain.e.s d’entre vous, vous vous rappellerez que vous avez reçu comme cadeau Le grand bazar du Weepers Circus (Gallimard Jeunesse), dans son édition d’il y a 10 ans. Et que symboliquement aujourd’hui, vous aurez peut-être envie de partager l’originale approche de ses comptines, à travers sa nouvelle sortie illustrée par Clotilde Perrin, pour votre enfant, nièce, neveu ou autre bambin.e.

Le grand bazar du Weepers Circus

Figurant parmi la collection Les Albums Musique, celui-ci vient avec son livre évidemment, mais également un CD. Dont les chansons auront en outre l’occasion d’être retrouvées en écoute en ligne, via QR Code et lien Internet.. De manière à plus aisément avoir quasi toujours sous la main et dans les esgourdes, les différents morceaux. Et ce, avec ou sans l’ouvrage. Concrètement, les 2 fusionnent littéralement et l’expérience ne s’en trouve que galvanisée. Découvrant les fantastiques dessins, emplis d’un esprit poétique. Tout en étant emporté.e.s par des ritournelles que l’on connait généralement. Toutefois, pas nécessairement sous les versions nous attendant.

En l’occurrence par le Weepers Circus, formation grandement bien accompagnée ici. Un panel regroupant Babet du groupe Dionysos, Les Ogres de Barback, Aldebert, François Morel et Dick Rivers. Une variété d’artistes qui évidemment se ressent. Tant les différences de base sont énormes, en connaissant déjà leurs univers habituels et bien entendu leurs voix et types d’interprétation. Un éclectisme aussi intéressant, que plaisant, permettant déjà de revisiter des chansons d’enfants cultes. Aspect approfondi par le biais de genres musicaux très variés.

Le grand bazar du Weepers Circus

Des rythmes d’Afrique dont on verra le paysage, au hip-hop, en passant par de la berceuse ou encore du rock bien sûr énergique, les contrastes éveillent et émerveillent. Un atout dépassant ainsi le cadre de l’éveil musical pour la tendre jeunesse. Car si on y croise 6 classiques, dont le toujours aussi drôle « Pirouette, Cacahuète », et 10 inédits, la richesse des branches musicales rend l’écoute intéressante pour tout le monde.

Conclusion

Dans un monde où la diversité s’avère aussi faramineuse, que fantastique, et où pourtant les personnes ont tendance à s’opposer et s’enfermer dans un genre de musique sans même vraiment écouter d’autres courants, Le grand bazar du Weepers Circus s’avère un outil essentiel. Ceci dès le plus jeune âge et perdurant pendant des années. Entre le splendide ouvrage et les musiques, dont certaines parmi celles que nous apprenons en priorité depuis des générations. Avec des styles musicaux si distincts, qu’ils ouvriront les esprits, les oreilles et les cœurs. On ne peut que donc que conseiller aux non enfants, de les écouter également.