Chronique livre documentaire La saga Suikoden – Une étoile au firmament du J-RPG

Assurément passionné par la franchise en question, comme on le saisit en introduction de l’ouvrage, Jonathan Remoiville explore avec La saga Suikoden – Une étoile au firmament du J-RPG (Third Éditions), un nom dont beaucoup ont entendu parler, sans forcément y avoir touché. D’autant plus par le fait qu’elle soit laissée sur le bas-côté depuis un bail.

La saga Suikoden - Une étoile au firmament du J-RPG

En vue de resituer au mieux les prémices de la série, on remonte dans le temps bien avant son lancement sur la première PlayStation, puis son adaptation sur Sega Saturn et PC. Mettant notamment en exergue l’historique de Konami, son éditeur historique. Ainsi que le jeu de rôle au sens général et sa place dans le paysage vidéoludique au fur et à mesure des époques. Et par conséquent des consoles !

Un aspect sur lequel le bouquin s’appuie constamment, afin de contextualiser le décorum des ères vidéoludiques. Les épisodes canoniques se détaillent de façon poussée, tout en pensant aux annexes, en outre des descendants spirituels. Si bien qu’évidemment on évitera de parcourir tout ce qui concerne les scénarios, si on ne les connait pas déjà.

Les débuts suffisent pour accrocher. Aller au-delà révélerait trop de rebondissements. Pas du genre vus et revus qui plus est, ceux-ci perdraient leur impact lorsque vous joueriez à ces JV. Des histoires particulièrement matures, très dures, voire aux ignobles agissements. Avec la guerre en toile de fond et ses horreurs. Faites de trahisons et d’actes ignobles, ne se « contentant » d’assassinats.

La saga Suikoden - Une étoile au firmament du J-RPG

Les systèmes de jeu seront eux analysés de manière plutôt fastueuse. Confiant clairement l’envie de se lancer dans chaque volet. Une transmission très importante et réussie. Et comme généralement chez les JDR, la musique s’avère essentielle. Elle sera évidemment abordée, particulièrement via la compositrice Miki Higashino. D’ailleurs en parlant d’une personne mythique de la licence, relevons que le bouquin s’appuie fréquemment sur des informations provenant du producteur originel Yoshitaka Murayama.

Marquant graphiquement, un tel JDR ne pouvait bénéficier que d’une édition First Print et une basique, aussi prenante l’une que l’autre. Entre celle action et celle envoûtante, que l’on retrouve par les couvertures de Sourya Sihachakr.

Conclusion

Traitant d’une série à l’abandon, La saga Suikoden – Une étoile au firmament du J-RPG possède, en plus de sa profondeur documentaire et documentée, un véritable intérêt pour donner envie de se pencher sur ses jeux. Et ça, c’est une double bonne nouvelle.