Chronique jeu de société Challengers

Sa récompense de l’As d’Or 2023 dans la catégorie « Initié », le rend davantage qu’un simple challenger dans le milieu du JDS. Néanmoins, Challengers (1 More Time Games / Z-Man Games / Asmodee) de Johannes Krenner et Markus Slawitscheck, illustré par Jeff Harvey, est-il réellement conçu pour personnellement vous donner envie de le capturer ?

Challengers

C’est un énorme tournoi qui nous attend. Mais si vous découvrez Challengers par son titre, dur d’imaginer qu’il s’agit de… capture de drapeau ! Et pas n’importe lequel : le plus grand du monde. On pourrait songer au-delà, de par certains personnages qu’on ne croise pas vraiment dans la réalité. Hormis dans des cas spéciaux, justement évoqués ici par les catégories. Dont studio de cinéma ou maison hantée. Ce qui ouvre à une pluralité excitante à chaque reprise, par la diversité des personnalités et capacités. Ainsi qu’une richesse graphique due aux dessins de Jeff Harvey, très colorés et souvent drôles. De quoi confier un charisme immédiat aux protagonistes.

Si on peut évoluer seul.e contre le robot, juste quelques conditions changeront pour cet adversaire automatique. Celui-ci s’intègre aussi à la partie, si l’on est une quantité impaire. Alors que le J2S s’ouvre jusqu’à 8 personnes. Nous nous y disputerons les un.e.s, les autres, toujours en face à face, au fil de 7 manches. Les 2 plus populaires à travers les jetons fans, s’affronteront après dans une finale. Non nécessaire en duel.

Challengers

Grande particularité de ce deck building, ses préparatifs prennent en compte le plan de jeu de chaque joueuse et joueur. Ce qui les emmène vers des parcs précis, aux conditions variables. Tout comme vous serez autorisé.e.s à piocher dans un ou plusieurs compartiments. En vue de former votre équipe.

En sus de son paquet de départ, il s’agira de sélectionner et défausser, selon combien de cartes seront à conserver. On aura même une tentative pour éjecter celles prises et les substituer par de nouvelles. Ainsi que d’en défausser avant de partir vers le match ! Une planification par conséquent remuante, très intéressante pour ne jamais se lasser de l’approche, au-delà de la draft.

Challengers

La rencontre entre 2 escadrons se terminera de 2 façons envisageables. Soit dès que l’un.e ne sera plus capable de se saisir du drapeau, figurant dans le camp d’en face. En somme, plus de membre pour attaquer afin d’atteindre ou dépasser le niveau de la carte détenant l’objet. On gagnera également si les 6 places du banc de l’adversaire, se complétant par ses cartes vaincues, est rempli. Sachant que celles du même nom, se superposent et laissent donc du vide.

Pour battre qui possèdera le drapeau, on passera d’élément en élément. Afin d’associer la force de base et les bonus, à une supplémentaire et les bonus encore et éventuellement ainsi de suite. Jusqu’à au moins égaliser la valeur de la carte adverse, à l’instar de ce que l’on suggérait. Celles cumulées prenant l’avantage, sont ensuite empilées, en compagnie du drapeau. Par conséquent si elles sont éliminées plus tard dans le match, elles vont ensemble sur le banc, de la manière précédemment soulignée. La ou le vainqueur.e empochera le trophée en cours. Cependant en ne révélant que plus tard les fans en découlant, à additionner à celles et ceux éventuellement glané.e.s grâce à des effets.

Conclusion

Hissons le drapeau vert pour s’accaparer Challengers ! La gestion de main préalable pousse la stratégie assez loin, mais la tactique en plein match est tout autant présente. Pour continuellement innover dans la confrontation.