Lors d’un épisode de la série documentaire High Score : L’Âge d’or du gaming, conçue par France Costrel et disponible sur Netflix, nous avions déjà pu effleurer l’excitante aventure des créateurs d’id Software, au milieu d’autres sujets vidéoludiques. Pour en savoir plus, David Kushner s’y consacre justement avec Les origines de Doom – Les débuts de Carmack et Romero (Third Éditions), traduit par Laurent Jardin.
Parler d’aventure n’est pas feint, tant l’écrivain ayant rassemblé moult informations via des entretiens de toute époque de diverses personnes, agence son contenu de vivre l’ascension de ces duettistes. En partant de la jeunesse des deux, leurs premiers émois vidéoludiques, personnalités distinctes… Cette première section pose ainsi les bases et la rencontre du duo, bientôt de superstars, des lans et du jeu en ligne.
Ce que l’on découvrira dans la foulée par la fondation d’id Software et la création du symbole historique des jeux de tir à la première personne : Wolfenstein 3D. Les 2 autres grandes parties se consacrant pour l’une à Doom et pour l’autre à Quake.
Avec tout ce qui tourne autour. Des idées derrière, aux difficultés de développement et humaines, en passant par les soubresauts, la communauté ultra essentielle chez ces JV… D’ailleurs via cette dernière, on ressentira moult d’anecdotes sur l’émulation publique concernant ces FPS multijoueuse et multijoueur, avec les spécificités d’époque. Un voyage dans le temps, en devenant même drôle sur certains Impacts.
Nicolas Côme vise lui juste aussi, avec ses illustrations pour les deux jaquettes, se complétant littéralement.
Conclusion
Épopée excitante jonchée de fantastiques hauts et de décadences, Les origines de Doom – Les débuts de Carmack et Romero se suit tel un documentaire-récit époustouflant. Comme une rasade de tirs face à une horde d’aliens.