Chronique livre En cuisine avec Louis de Funès

Au fil des licences mises en avant par Ynnis Éditions, notamment pour des guides de recettes, on ne songeait voir s’y engouffrer le cultissime Cruchod, Le Glaude ou encore interprète d’Arpagon. C’est donc en guise d’apéritif très plaisant, que s’ajoute à la carte En cuisine avec Louis de Funès, par Minh-Tri Vo derrière le plan de travail, Marion Saupin photographiant ces mets et Eugénie Michel à la préparation des contextes.

En cuisine avec Louis de Funès

Des contextes d’ailleurs particulièrement valorisé à chaque plat et par conséquent à chaque film. L’ouvrage débutant tout pan par une (re)mise en situation du long-métrage concerné. Permettant par la même occasion, d’introduire la recette à venir. Parfois éminemment importante dans l’œuvre cinématographique, dont la première évoquée par ce livre. Vous l’attendez évidemment et pouvez l’accueillir sous des applaudissements pétaradants : La Soupe Aux Choux ! Véritable chef-d’œuvre à voir, aussi bien pour sa drôlerie, que l’émotion procurée. Pas forcément facile à regarder à nouveau après, tant il touche notre sensibilité.

En cuisine avec Louis de Funès

Heureusement afin de se requinquer, on peut compter sur une bonne soupe revigorante et naturellement parfumée. Suite à ce contexte déjà textuel et visuel, on a droit à la fiche recette globale. Avec cliché du résultat, difficulté, durée, pour combien de personnes, ingrédients et éventuellement matériel spécifique. Comme par exemple un chalumeau, attention à n’allumer sous aucun prétexte si on a englouti de la soupe aux choux. Place ensuite à la recette décortiquée. Et vous le savez pour lire nos critiques de guides de cuisine, il s’agit du point primordial pour nous. Ici, on bénéficie vraiment du top. Un peu ce qu’est Fougasse (pas celle qui se dévore) aux forces de l’ordre.

Les explications tiennent sur 2 ou 4 pages, avec plusieurs photographies à chaque fois. Donnant en outre l’opportunité de vérifier certains paliers. Il est de cette manière possible de remarquer une différence de texture. Ou encore on nous montrera une étape particulière, un geste, ce qui aidera énormément. Ouvrant En cuisine avec Louis de Funès à véritablement tout le monde. Surtout que les images s’avèrent de grande qualité, voire appétissantes.

En cuisine avec Louis de Funès

Un appétit séparé entre la quasi vingtaine de plats très variés et de desserts qui le sont également : crêpes, gâteau à la crème, choux mais cette fois sucrés… De quoi picorer autant d’œuvres du 7ème Art, avec d’ailleurs, à l’affiche :

  • L’Aile ou la Cuisse
  • L’Avare
  • Les Aventures de Rabbi Jacob (mais pas la recette du chewing-gum)
  • La Folie des grandeurs
  • Le Gendarme à New York
  • Le Gentleman d’Epsom
  • Les Grandes Vacances
  • La Grande Vadrouille
  • Le Grand Restaurant
  • L’Homme-orchestre
  • Le Mouton à cinq pattes
  • Ni vu… ni connu…
  • Le Petit Baigneur
  • Pouic-Pouic
  • La Soupe aux choux
  • Le Tatoué
  • La Traversée de Paris
  • La Zizanie

En cuisine avec Louis de Funès

Conclusion

En cuisine avec Louis de Funès, s’inscrit dans l’explicatif détaillé et également dans la garniture en photographies astucieuses. Soit un livre de recettes complet pour assurer aux fourneaux, ainsi que devant l’écran. Car on y retrouve d’intéressants focus sur chaque film.