Chronique livre Mes p’tites questions Vivre ensemble – La violence

Nouvelle sortie dans la collection de Milan permettant à la jeunesse, et pas qu’elle, de mieux appréhender des thèmes forts, voire durs de la vie. Et y réagir. Mes p’tites questions Vivre ensemble – La violence de Sophie Dussaussois, aux illustrations de Cléo Germain, traite de l’un des fléaux N1 de la société, à absolument stopper !

Mes p'tites questions Vivre ensemble - La violence

Qu’elle soit physique ou morale, la violence est inacceptable. Cela nous semble normal quand on possède un tant soit peu d’humanité. Sauf qu’il suffit de faire un pas dans la rue, d’allumer un ordinateur, ouvrir un journal… Pour se rendre compte à quel point elle est omniprésente.
Et malheureusement cela va plus loin, car pour, on cite, « se détendre », la large majorité de la population a recours à des activités où la violence est mise en exergue et synonyme d’unique moyen de régler les conflits. Celle ou celui battant les autres étant la grande/ le grand gagnant.e !

L’ouvrage se penche ainsi sur de multiples types de ces horreurs. Frapper, harceler psychologiquement, insulter… Avec des exemples directs, tant par rapport à des situations d’enfants, d’adolescent.e.s ou encore d’adultes. Ce qui espérons-le, aidera les victimes s’y reconnaissant à oser en parler à des personnes qui se bougeront réellement pour arrêter cela. Car là aussi se trouve un énorme problème. Tout comme chez celles remarquant de telles ignominies, mais restant de glace. Agressions sexuelles, violences conjugales, cyber-harcèlement, injures pour une couleur de peau, un aspect physique… Rien n’est éludé. L’ensemble encore plus parlant avec les dessins de Cléo Germain.

Le livre se penche également sur l’histoire de la violence et donc du monde, puisqu’elle est aussi âgée que lui. Sans oublier d’évoquer des personnages étendards de la non-violence. Mais aussi de multiples mouvements, à but pacifique contre la violence. Ce sur quoi Mes p’tites questions Vivre ensemble – La violence précise bien que les gens venus pour casser n’ont rien à voir avec les manifestations, peu importe leur sujet (animaux, travail, retraite…). Démontrant un autre genre de violence, dont certain.e.s profitent pour créer un amalgame autour des manifestant.e.s et saborder leur message. Évidemment si ce dernier s’avère lui même ignoble, comme les anti-mariage pour toutes et tous, là la violence et l’horreur figure directement dans le cortège.

Conclusion

Typiquement une œuvre pédagogique essentielle, Mes p’tites questions Vivre ensemble – La violence permet une ouverture assez tôt sur quantité de sujets à ne jamais hésiter à aborder. D’ailleurs on ne peut que conseiller d’accompagner les enfants, pendant ou après lecture. Pour répondre aux questions et éventuellement approfondir. Des vies sont à sauver !