Chronique livre Ours et les gros mots

Ouvrage irrévérencieux que nous propose Rémi Chaurand ? Ours et les gros mots (Bayard) attire la curiosité par une telle appellation, ainsi que les quelques termes de sa couverture. Mais que cache réellement cet album néanmoins jeunesse ?Ours et les gros mots

Une jeunesse petite enfance (dès 2 ans) pour précision qui, au travers de cette histoire, découvrira le pourquoi de l’emploi de tels mots par l’animal vedette du livre. Grâce auquel on se projette. Non pour les apprendre aux bambin.e.s, afin de les répéter à outrance. Mais plutôt d’en découvrir le plus habituel déclencheur et se rendre compte si ce flot de gros mots a fait avancer quoi que ce soit. On vous gardera le secret de ce final tout de même. Mais soulignera qu’il ne décide point de motiver à en faire l’utilisation.

La narration pour atteindre ce but est d’ailleurs intéressante. Car avant d’en arriver au passage où notre héros est énervé et balance ses insultes, on nous y dévoile moult qualités de celui-ci. Démontrant qu’on peut-être poli, intelligent, propre et même avoir des tas de talents, on peut dégoupiller. Et à ce sujet, soyez rassuré.e.s, les noms ne seront pas ultra vulgaires. Il y aura bien c**, vous savez le popotin… Ou encore excrément, comme indiqué sur la jaquette. Ainsi que quelques autres, mais les enfants en apprendront des encore plus fleuris en écoutant vos propres conversations. Et non via ce bouquin, à l’objectif différent.

Conclusion

Amusante manière d’aborder cette épineuse question, plutôt que la problématique interdiction poussant souvent à l’inverse, Ours et les gros mots permet de parler tôt de ce thème, bien plus aisément.