Le premier numéro de cette analyse de Patrick Hellio de Biohazard (pour se la jouer genre on connait les titres japonais), fut déjà tellement riche, qu’il était compliqué d’ajouter d’autres jeux. En plus de l’actualité en pleine forme de la série de Capcom. Naturellement, Third Éditions, maison connue également sous le nom d’Umbrella Corporation, nous propose Resident Evil Des zombies et des hommes Volume 2, pour découvrir les pans suivants.
Une fois n’est pas coutume, débutons par l’enrobage de l’ouvrage. La version classique ayant droit à une habituée qu’on a plaisir à retrouver. Notamment au firmament quand il s’agit de jouer avec les logos cultes des franchises, à savoir Marion Millier. Et on le répète souvent, car c’est toujours important à notifier, l’alternative, disponible avec Resident Evil Des zombies et des hommes Volume 2 First Print, bénéficie d’une approche totalement différente. On apprécie cette dualité, ici avec Nicolas Côme dépeignant quantité de personnages, à retrouver aussi sur l’ex-libris.
Pour précision, ce tome relate les évènements de 2015 à 2022. Un période faste en peu de temps, sur le un peu plus de quart de siècle de RE. Ainsi, on traversera Resident Evil : Revelations 2, Resident Evil 7 et Resident Evil Village. Ainsi que les remakes de Resident Evil 2 et Resident Evil 3, en marge de la version réalité virtuelle de Resident Evil 4. En outre des à-côtés, avec la série Netflix ou encore le film avec entre autres Kaya Scodelario.
Par le biais de ces diverses œuvres, l’auteur nous contera l’évolution perpétuelle de la franchise. Tant dans ses codes de l’horreur, que des systèmes de jeu. Avec un premier virage par RE Revelations 2, suite au carton RE6 résolument action. Normal, à une époque où le survival horror plus ambiant ne marchait pas et a vu les licences s’y attelant se casser la figure. On nous pointera également les envies d’environnements très différents, suscitant d’autres craintes humaines.
Dont l’encore frais, bien plus qu’un zombie, Resident Evil 7 et son found footage, la maison délabrée… Complètement dans la mode d’alors de fouilles de lieux insalubres, d’usines désaffectées… Marchant à fond sur le Net et à la télévision, revenant à la vie environ 20 ans après la mouvance Blair Witch. Avec des personnes n’étant des agent.e.s surentraîné.e.s. Ce qu’on a dû vivre parallèlement par la suite en JV. Développant là encore de nouvelles peurs, comme l’indique le livre.
Moult sujets liant ainsi habilement les changements souhaités, chez les équipes se succédant et au-dessus même de celles-ci. Qu’il s’agisse de choix pour les nouveaux numéros ou les remakes, évoluant bien au-delà de la technique. Avec évidemment les confrontations n’aidant pas forcément un développement. Et cependant qui parfois aboutissent à un résultat qui sans ces difficultés, n’aurait jamais été si réussi. Des moments extrêmement prenants, également soulignés dans cette lecture.
Conclusion
Entre analyse des jeux vidéo en eux-mêmes, mécaniques, mises en scènes ou encore hantises, en corrélation avec la société et plongée dans l’arrière-décor, Resident Evil Des zombies et des hommes Volume 2 touche un peu à tout. Néanmoins, il ne picore jamais, ni ne risque de sentir la chair putréfiée. Son repas est complet et donne envie de relancer les jeux, voire de les découvrir selon votre cas.