Takashi Morita nous avait laissé.e.s sur les débuts de la rivalité entre Arsène Lupin et un certain détective, qui aurait inspiré Arthur Conan Doyle. Arsène Lupin T4, traduit par Fabien Nabhan, sera l’occasion pour le personnage de Maurice Leblanc, de faire plus ample connaissance avec son nouvel antagoniste.
Ce tome ne débute cependant pas avec leurs retrouvailles. Les premières parties mettant en avant une certaine dame blonde, semblant pouvoir transiter d’un rôle à l’autre, pour commettre ses méfaits. Sans toutefois que personne ne repère son manège. Tout en possédant une impressionnante faculté de disparition. Des caractéristiques qui ne sont pas s’en rappeler un certain voleur.
Normal puisqu’il s’agit de sa grande amie, parmi l’entourage de Lupin dont on a pu constater qu’il est aussi faste, qu’efficace. Ce que découvriront à leurs dépends Herlock Sholmès, lui un peu plus tard. Mais également à nouveau Ganimard. Car s’il est un tantinet obnubilé par son dandy d’ennemi, il semble pourtant toujours flairer juste quand il s’agit d’un de ses coups. Ou alors il le raconte à chaque affaire, mais on ne nous mettre point quand il se trompe.
Les vols et drames à ricochets s’enchaînent. Et les liens entre les histoires paraissent bien plus forts qu’un regard non averti pourrait le croire. Le détective venu avec son fidèle acolyte Wilson, compte bien lever le voile sur toutes ces intrigues. Et enfin arrêter le gentleman cambrioleur ! Cela est sans compter sur son équipe précédemment évoquée, avec un terrain bien préparé. La folie expressive et de mise en scène publique de Lupin, ne lui joueront toutefois-t-elles pas des tours, face au flegme de son opposant ?
Conclusion
Jeux de dupes et d’analystes, Arsène Lupin T4 confronte 2 personnages aussi proches, que différents, apportant toujours plus de suspense. Lequel l’emportera ?