Les courtes nuits de Kô continuent de s’enchaîner, tout en devenant de moins en moins solitaires. Et Call of the Night T4 (Kurokawa) de Kotoyama, traduit par Xavière Daumarie, ne compte pas ralentir ce rythme.
Les dernières aventures de notre lycéen adepte de l’école buissonnière, lui ont permis de rencontrer de plus en plus de personnes, vampires et humain.e.s. Voire d’en retrouver, avec qui il n’avait plus de liens. Comme quoi, là où il paraissait se désocialiser, en se déscolarisant officieusement, il n’a en réalité jamais autant noué de liens. En parlant de sujets pouvant tout aussi bien rester légers, que devenir plus profonds. Un peu à l’instar des canines de Nanakusa. Pouvant s’enfoncer plus ou moins…
Cette nouvelle incursion dans les nuits plus si solitaires de l’adolescent, nous permet de découvrir une intrigante détective. Cette dernière qui devrait devenir très importante par la suite. En sera-t-il de même pour le professeur principal de notre héros ? Car parmi le top des personnes qu’on ne désire pas croiser en traînant la nuit, alors qu’on ne va plus en cours, on trouve évidemment son prof principal ! Cependant, la discussion lui révèlera un personnage bien différent de ce qu’il est en tant que professionnel dans l’établissement. Ou tout du moins, il s’exprimera sur ce qu’il est vraiment. Les masques semblent tomber comme le jour, quand la nuit apparaît.
Ce n’est pas pour autant qu’il retournera à l’école. Même s’il rentrera dans les locaux pour une escapade, où il n’aura peut-être jamais autant ri. Tout n’est néanmoins pas que rigolades dans ce manga et il s’en apercevra parallèlement. Autres sorties, il se verra également invité dans un maid café, où son amie vampire travaillera. Outre la plongée dans ce milieu si particulier, il devra résoudre une enquête sur une histoire de photographies d’une employée, prises en cachette et publiées sur Internet.
Conclusion
L’ambiance toujours délirante avec laquelle sait nous mordre la série, Call of the Night T4 compris, arrive toutefois à ne pas entraver et même plutôt à attirer vers, les thématiques sérieuses, voire graves, abordées. Dont de nouvelles ici, secouant Kô et le lectorat.