Chronique manga Classroom for Heroes T10

L’œuvre originelle de Shin Araki, traduite par Ryoko Akiyama, se poursuit à travers le manga aux dessins de Koara Kishida et du character design d’Haruyuki Morisawa, avec Classroom for Heroes T10 (Doki-Doki). Un volume à l’humour tranchant !

CLASSROOM FOR HEROES T10

Ce volet s’avèrera un véritable florilège, pas forcément de grand n’importe quoi, mais d’un humour complètement taré. Débloquant même des situations moins drôles pour nos personnages. Comme le démon copieur dont il s’agira de se charger au plus vite, alors qu’il a déjà avalé plusieurs camarades. On ne vous confiera bien entendu par son dénouement, mais rien que le juste après, toujours dans cette séquence, s’avère hilarante.

La suite devient elle aussi démente, que démentielle. Une épée vient de faire son apparition, d’une manière dont nul.le ne sera sûr.e avant un sacré rebondissement. Là encore, on navigue dans de l’absurde drôlatique à souhait sur le pourquoi du comment. Davantage encore lors de la discussion à propos de cet enfantement entre ses parents… Mais en tant qu’épée, il faut trouver une personne pour cette petite. Sauf qu’elle a le caractère (en acier) bien trempé ! On aura donc droit à un défilement de personnage venus de partout, pour tenter leur chance. Et si elle a certains critères affirmés d’emblée, elle recale vite quiconque de trop entreprenant.

Pourtant si elle désire un beau-gosse, on en a un tout trouvé, qui bénéficiera de sa petite histoire dans la foulée. Le mettant plus ou moins en valeur. Nous tordant avec son sourire ultra lumineux aveuglant et sa drague complètement à la ramasse. Afin de se détendre, quoi de mieux qu’une sortie scolaire au soleil ? Forcément, terrain glissant de par la personnalité de certain.e.s. D’autant plus que le choix des chambres entre les filles et les garçons se trouve plutôt douteux. Au milieu de toutes ces aventures, de l’action sera également au rendez-vous. Tant par des menaces, que des folies toujours plus grandes de la part des élèves.

Enfin, on découvrira un chapitre bonus, Elisa la recluse, d’Araki Shin, sans dessins donc. Toutefois, on aura amplement l’occasion de se régaler de ceux du manga. Tellement de protagonistes variés et charismatiques qu’on a plaisir à voir, surtout quand les caractères explosent. Mais aussi via les 3 sublimes pages colorées sur papier glacé.

Conclusion

Allégrement déjanté, Classroom for Heroes T10 balance les histoires, les vannes et les situations rocambolesques tous azimuts, pour continuellement susciter le rire.