Série au long cours chez Kana, c’est directement par Détective Conan T1 et T2, que nous aborderons la franchise de Gosho Aoyama. Entrée en matière traduite par Tisabo, à savoir Thibaud Desbief et Misato Kakizaki/Misato Raillard), au sein de la collection Shônen Kana.
Bien que lycéen semblant tout ce qu’il y a plus de banal, entre amitié, football et cours, Shinichi Kudô s’avère en parallèle un fin limier. Tellement qu’il aide déjà la police à propos d’affaires criminelles. D’ailleurs on parle de cours, mais il lui arrive de s’absenter lorsqu’il est sur un cas. Des moments où il manque à son amie depuis le primaire, Ran Mouri. Enfin peut-être plus qu’une amie… Cette relation et les songes à ce propos, prendront d’ailleurs une dimension d’autant plus drôle et particulière à la fois, suite à « l’évènement ».
Ce dernier impactant la vie de nos jeunes ami.e.s, puisque l’adolescent se retrouve face à ce qui aurait pu s’avérer une nouvelle enquête pour lui. Sans trop en dévoiler, mais assez quand même si jamais vous ne connaissez la saga, il se retrouve en mauvaise posture contre 2 hommes tout de noir vêtus. Mais alors que le poison qu’on lui fera avaler, pouvait lui laisser croire qu’il n’en avait plus pour très longtemps, il se retrouve au contraire revenu en arrière dans sa vie. Notre héros étant physiquement redevenu celui des débuts d’école primaire. Toutefois, sans rien perdre de ses connaissances et ses sens affutés. Surtout celui de l’observation, à l’instar de son personnage modèle : Sherlock Holmes.
Une corrélation entre les 2 s’avère palpable dans leurs analyses. Car au-delà des détails vérifiés sur une scène de crime, à peine une personne croisée, l’un comme l’autre la scrute. Afin de connaître déjà certaines informations à son sujet. Ce qu’on remarquera de plus en plus fortement, au travers des différentes enquêtes qui s’enchaîneront. Néanmoins, comment un désormais enfant peut-il savoir tant de choses et résoudre toutes ces horreurs ? Il lui faudra rester malin, afin de n’éveiller les soupçons. Tout en profitant des appareils de son ami le professeur Agasa. Renvoyant une identité très shônen moins sérieux. Mais à la fois rendant un clin d’œil aux appareils d’espion.ne.s et donc pas qu’aux enquêteuses/eurs à l’ancienne.
Dans son malheur, il sera recueilli par Ran et son père, le grand détective Kogoro Mouri. Complètement dépassé et plutôt au chômage technique. Tant lui confier une affaire risque de n’aboutir à rien. Les 2 ignorent sa véritable identité et il vaut mieux que cela reste ainsi. Par rapport aux mystérieux hommes lui ayant fait subir ce retour en enfance corporellement parlant et sur lesquels il désire mettre la main. Mais à 7 ans, on va à l’école. Et pour tenir son rôle, il entrera à l’école élémentaire. De quoi se trouver des camarades de jeu, pour des énigmes loin d’être enfantines.
Car l’un des atouts de Détective Conan, s’avère cette dualité. Tout d’abord, par ce côté pouvant sembler léger. Via un enfant résolvant des enquêtes, équipé de gadgets et teinté de rigolades au cours de scènes de comédie. Notamment avec monsieur Mouri. En réalité, on se retrouve nez-à-nez avec des quantités de meurtres, aux mobiles et techniques criminelles plus sordides les un.e.s que les autres. Dévoilant continuellement l’horreur humaine.
Conclusion
Aussi humoristiques, que terrifiants, Détective Conan T1 et T2 passionnent et il en va de même concernant la résolution des enquêtes. Les détails relevés par notre jeune enquêteur, que soi-même on comprend parfois avant le déballage final, captivant systématiquement.