Issu du jeu vidéo de Quantic Dream, scénarisé par David Cage, Detroit: Become Human – Tokyo Stories T1 (Kurokawa) de Kazami Sawatari (auteur) et Moto Sumida (illustrateur), traduit par Adrien Becam, nous connecte directement dans son univers d’anticipation.
Les idols virtuelles, ont déjà la côte dans notre réalité. En 2038, elles ont encore franchi un cap au Japon, en possédant une enveloppe physique. Des androïdes ne risquant ainsi aucune frasque. Et qui répondent au doigt et à l’œil bioniques, aux demandes de la production.
C’est le cas de la populaire Reina. Sa productrice, Hanazawa, l’accompagnera de sa nièce Suzune, qu’elle souhaite transformer en idol. La jeune fille n’a cependant pas forcément cette envie. Et connaît tout un tas de failles, propres à une humaine.
Nous la suivrons ainsi, au fil de ses entraînements, ses doutes, aux côtés de la protectrice manageuse Ôkawa et de la vedette. Cette dernière semblant développer des sentiments, au-delà de son statut de machine. Une particularité non désirée, nous dirigeant vers une course-poursuite S.F. !
D’autre part, nous découvrons Seiji, un androïde médical. Doté de qualités hyper poussées dans son métier, son formatage à l’empathie reste délicat à encaisser, lors d’une mauvaise nouvelle pour certain.e.s patient.e.s. Des moments rudes à encaisser pour lui.
Soit deux aventures parallèles mouvementées. Àl’heure où un groupe de leurs semblables, désire se libérer de l’emprise humaine.
Conclusion
L’embranchement double, avec un dénominateur commun latent, nous programme pour lire avec intensité et réflexion Detroit: Become Human – Tokyo Stories T1.