Chronique manga Le quotidien d’une épée maudite

Le monde de Fantasia fleure bon la fantasy, avec ses créatures et magies. Mais l’évolution faisant, les technologies informatiques et l’influence virtuelle s’y intègrent désormais. Un cocktail complètement frappé de Nikiichi Tobita, traduit par Aline Kukor, nous faisant suivre Le quotidien d’une épée maudite T1 (Mana Books).

Le quotidien d'une épée maudite T1

Lucas, jeune adulte faisant tout pour que sa sœur Monica ne manque de rien, tente tant bien que mal de la protéger au mieux. Pas évident, de par la propension de la gamine de 8 ans, à chercher les embrouilles.

Elle réussit justement à leur en créer une nouvelle, en dénichant une aussi impressionnante, que flippante épée. Cette dernière aux yeux déjà impressionnants, gagnera en apparence d’entité vivante, à force d’absorber la vie d’autrui. Généralement celle des végétaux, d’où de colossaux dégâts en pleine nature. Néanmoins, elle reste capable de s’attaquer à n’importe qui.

Le souci, est qu’elle ignore son passé. Et progressivement, d’importants personnages humains ou démons, toutefois chacun s’avèrera peut-être monstrueux, s’intéresseront aux événements qu’elle provoque. Mais la jeune fille, sa meilleure amie, ne l’entend de cette oreille et compte la protéger coûte que coûte… Enfin surtout faire les 400 coups avec, pendant que son frangin règlera les problèmes.

Fatalement, les dégâts causés ne laissent dans l’indifférence les hautes instances. Capables de passer outre les buzz des réseaux sociaux, censées étouffer les affaires. Cette dualité entre les deux thématiques, pousse encore plus loin l’humour déjà sacrément déjanté.

Conclusion

Se jouant à fond des codes de ses deux univers, Le quotidien d’une épée maudite T1 s’avère un délire de chaque instant. Mais pas seulement, car le héros se mettant à la planche pour sa frangine, reste très touchant.