Nouveaux aspects du monde du spectacle, mis en lumière par Aka Akasaka (scénario) et Mengo Yokoyari (dessin), à travers Oshi no ko T5 (Kurokawa), traduit par Nesrine Mezouane. Nous réservera-t-il une sortie théâtrale ?
Bien qu’introduisant ce numéro, les B Komachi de Ruby sont clairement laissées de côté pendant celui-ci. Place cette fois à une nouvelle étape dans la carrière « malgré lui » d’Aqua. Ce dernier se voit confier un rôle dans l’adaptation au théâtre d’un manga ultra populaire : Tokyo Blade !
Attention, pas du spectacle vivant dans sa forme classique. Celui-ci profitant de technologies très avancées, par le biais d’une scène en 2.5 dimensions. Atout pouvant devenir efficace pour attirer et plaire aux publics non adeptes du théâtre, pour une raison ou une autre. Potentiellement car cela leur paraît usuellement moins remuant qu’une fiction à l’écran.
Cela fonctionnera-t-il pour notre héros ? N’ayant aucune attirance pour cet art, cette pièce lui offrira toutefois l’occasion de travailler auprès un personnage ciblé par son enquête. Parallèlement, il doit faire avec ses collègues comédien.ne.s, parmi lesquel.le.s figurent de vieilles connaissances. Dont Kana, toujours très intrigante, voire drôle dans son comportement, voyant par ailleurs d’un mauvais œil la présence d’Akane Kurokawa. La fausse petite copine d’Aqua, se posant beaucoup de questions sur son rôle. De quoi donner le change avec sa rivale, en vue de découvrir qui est la meilleure comédienne !
Encore faut-il que les représentations voient le jour ! Pour ce faire, la mangaka peu sociable et potentiellement emportée par son succès, devra donner son aval. Et c’est bien là que les complications débouleront rapidement. Plusieurs autres spécificités de l’univers du divertissement sont ainsi évoquées. Dont ce lien entre un.e autrice/eur originel.le et une adaptation. Avec la quantité d’intermédiaires par qui le projet passe et les concessions à faire… ou non.
Conclusion
Bien que l’ambiance globale soit bonne, il suffira d’un élément, et pas un petit, pour qu’Oshi no ko T5 emballe la machine. Nous démontrant à nouveau bien des problèmes dans les coulisses, loin des paillettes. Des moments toujours très intéressants, en outre galvanisés par l’aspect relationnel tentant de régler ces situations.