Chronique manga Silver Wolf – Blood, Bone T14

Les mordu.e.s de la licence de Tatsukazu Konda (scénario) et Shimeji Yukiyama (dessins), traduite par Margot Maillac, vont pouvoir croquer à pleines dents Silver Wolf – Blood, Bone T14 (Kurokawa), venant juste d’être dégainé.

Silver Wolf - Blood, Bone T14

La bataille entre les ressuscités de Grim et l’escouade de Hans, associée à celle de Faust, se poursuit. Cette fois-ci, les combinaisons à 2 seront vraiment à l’épicentre du manga. Tout d’abord dans la continuité du précédent, avec une véritable doublette et non juste 2 unités associées, face à leur rival. Mais également une baston fratricide, aux visions du passé, au travers de Shûsui et Kâshui. Et enfin Cocowill, qui ne tombera sur n’importe quel adversaire, puisque ce n’est rien de moins que son frère qu’elle affrontera. Enfin son frère… Tout du moins ce qu’il reste de Kyle, après ses déjà 2 morts et ce qu’il en est advenu de son esprit et son corps.

Les combats s’avèreront certes terribles sur le champ de bataille en lui-même. Avec des graphismes où l’encrage noir profond et massif, ajouté à une vélocité féroce, rend des séquences ravageuses et sales. Néanmoins, ce n’est pas que dans l’action que se dérouleront ces duels, comme on le suggérait. Évidemment de par l’identité même des adversaires de la famille, c’est tout autant dans l’esprit que les résultats se joueront. Une émotion intéressant d’autant plus au niveau scénaristique. Tout en se demandant si les pensées d’autrefois, feront pencher la balance dans un ou l’autre des sens.

Entre les chapitres, changement d’ambiance avec des sketches très drôles. Et au terme de l’ouvrage, on aura même droit à une salve de plusieurs.

Conclusion

Au-delà de sa violence, Silver Wolf – Blood, Bone T14 s’avère aussi émotionnel par sa facette familiale très prononcée. Secouant autant l’esprit, que le corps.