Chronique manga Spy x Family T4

Kurokawa dégaine les épisodes de la série de Tatsuya Endo, traduits par Satoko Fujimoto et adaptés par Nathalie Bougon, à une vitesse phénoménale. Digne de celle à laquelle Anya enchaîne les cacahuètes, comme le confirme Spy x Family T4 !Spy x Family T4Sa couverture doit vous rappeler que le précédent tome nous laissait sur l’envie de la petite fille d’avoir un chien, en guise de « cadeau » pour avoir obtenu sa première étoile à l’école. Rappelons que dans la réalité, on n’offre pas un animal comme cadeau, mais qu’il s’agit de la plus grande des responsabilités. S’occuper d’un être vivant ne doit être pris à la légère et heureusement le manga le soulignera. Twilight précisant à l’enfant certaines spécificités d’un tel engagement. Qu’elle devra remplir avec soin.

On espère qu’elle y sera plus efficace qu’avec ses cours… Enfin on n’aura l’occasion cette fois de comparer, puisqu’on ne la verra que peu au sein de l’établissement. L’action se déroulera principalement lors de la sortie familiale, en vue de trouver le toutou idoine. Potentiellement un formé par l’agence employant son père. Toutefois, le déclic n’est pas là. Et en parlant de déclic, attention à ne pas entendre un cliquetis en revanche, à proximité d’un canidé. Car ceux vus au terme du volume 3, maltraités par une organisation xénophobe ennemie, sont censés servir de bombes.

Notre belle famille s’y retrouvera mêlée de deux côtés bien distincts. Même si Anya en sait évidemment davantage. Mais vous, vous ne possédez un pouvoir capable de vous confier la suite sans le lire. Et on ne vous en dira donc pas plus. Hormis sur l’humour explosif toujours aussi présent. Notamment à base d’instants transit ! D’ailleurs après l’histoire principale, on bénéficiera d’extra missions, complètement barrées. Dont le retour du collègue de Twilight, toujours aussi drôle à ses dépends.

Conclusion

Très touchant par la relation entre le chien et l’enfant, Spy x Family T4 nous révèle un côté émotionnel beaucoup plus fort que jusqu’ici dans la saga. Sans oublier d’y mêler les horreurs d’une guerre froide, ici particulièrement mise en action, toujours parsemée de drôleries complètement déjantées.