Traversant tous les milieux de cet univers surnaturel dans lequel désormais il sévit, voire régit, Ploutinov n’en a pourtant fini de tous les fouler. Yasushi Baba durant The ride-on King T6, traduit par Nesrine Mezouane, ayant d’autres genres d’environnements à nous faire découvrir.
Ayant bravé, combattu et amadoué au sol, dans les airs et même récemment sous la terre et sous la mer, le Président à vie de la Prussie, bien loin de chez lui, passe désormais au bord de l’eau. Pas forcément de batailles aquatiques, mais l’arrivée de créatures marines. Comme bien souvent, il croisera de futur.e.s allié.e.s oppressé.e.s, qu’il tentera d’aider au mieux. En l’occurrence, des Tritons fortement sympathiques et craignant plus que jamais les menaces pesant sur leurs vies. Véritablement pris en tenaille entre une terrestre et une aquatique.
Alexandre se retroussera ainsi les manches, enfin… Encore faudrait-il qu’il arrête de se trimballer torse-nu un jour ! Il les aidera certes, non sans user quelque peu de sa légendaire force, cependant pas uniquement. On sait à quel point il tient que les tribus, les villages, puissent rester en sécurité. Tout comme de s’occuper elles et eux-mêmes de la suite. Et non que lui les gouverne. Les idées germent alors et la rencontre avec des personnages toujours plus surprenants et, on en prend l’habitude, toujours plus géants, feront prendre des directions sûrement jamais imaginées avant son intervention.
Néanmoins, tout ne sera si évidemment. Malgré sa puissance, ses conseils et le fait que beaucoup de rival.e.s/aux se rangent à ses côtés rapidement, des pièges surgissent sans pouvoir les appréhender. Les spores laissés par des charognes peuvent justement s’avérer dangereux et embarqueront notre escadron dans une nouvelle diabolique aventure. Avec quelques points informatifs au sujet des dragons chez cette franchise, particulièrement appréciables.
L’humour délirant assez courant de la série, prendra lui davantage son envol durant les bonus. Notamment en apprenant au sein de quelle créature fantastique, se trouve le fameux lait des centaures.
Conclusion
Entre action, fantasy et réflexions humanistes, The ride-on King T6 perdure dans son alchimie tendant souvent vers le déjanté. Et ce n’est pas sa facette drôlatique sans limite qui dira le contraire.