Chronique comics Assassin’s Creed Valhalla Le Chant de gloire

Autre licence pour les débuts de l’éditeur Black River, on passe cette fois-ci côté jeu vidéo avec la fameuse licence d’action/aventure, jouant avec l’histoire, d’Ubisoft. Assassin’s Creed Valhalla Le Chant de gloire de Cavan Scott (scénario), Martín Túnica (dessins), Michael Atiyeh (coloriste), sur une couverture de Karl Kopinski et traduit par Anaïs Papillon, nous emmène en voyage auprès des vikings.

Assassin's Creed Valhalla Le Chant de gloire

Ce sont 2 destins que l’on suivra tout d’abord parallèlement, en cette moitié du IXe siècle. La rageuse guerrière viking Eivor, s’en prenant avec ses camarades aux assaillants d’un village. Un sauvetage ? Pas exactement, en échange c’est l’allégeance à son père, le roi Styrbjorn, et un butin ronflant qui est réclamé aux autochtones. Sans quoi, le destin qui les attend semble sans pitié.

Une forte dose d’action sanglante, elle-même amenée par un certain humour. Entre 2 grosses batailles, les escadrons adorent plaisanter entre leurs membres. Pas forcément finement, car il s’agit tout de même de guerrières et guerriers… En revanche, cela n’empêche d’éprouver des sentiments. Particulièrement chez cette jeune femme, désirant plus que jamais montrer ses qualités à son père et qu’il la félicite.

Sûrement le plus complexe de ses périples. Et avoir ramené une esclave peu commune de ces lieux, n’arrange rien. Cette dernière affirmant connaître les secrets d’Asgard, sa « sauveuse » pense avoir l’occasion d’enfin prouver ce qu’elle désire. Vous vous en doutez, l’exploration ne s’exécutera sans quelques heurts.

D’autre part, son frangin Sigurd cherche lui un autre trésor. Une épée plus puissante que jamais. Toutefois, il ne vient forcément en terrain conquis. Et par la suite, même s’il est lui davantage penché sur la réflexion avant d’agir, il fera une rencontre assassine très poignante…

Des froides couleurs, aux traits très durs, voire mystiques chez l’esclave Gull, l’atmosphère glacialement violente de cette B.D. AC se ressent de bout en bout. Les illustrations en début d’ouvrage de Douglas P. Lobo et Sumit Kumar, avec des scènes de combat, renforcent elles la facette tranchante.

Conclusion

Bastons où on ne coupe rien (enfin au sens propre peut-être que si…), ainsi qu’émotions familiales, se réunissent sur Assassin’s Creed Valhalla Le Chant de gloire. Un amalgame percutant, s’infiltrant peu à peu dans les éléments de la licence vidéoludique, qu’on a volontairement passés sous silence.