Série de light novels écrite par Kuji Furumiya, progressivement accompagnée d’illustrations de personnages par Chibi, sa déclinaison en manga dessinée par Naoki Koshimizu, sort désormais en version française. Unnamed Memory T1 (Mana Books), traduit par Amira Zegrour, nous laissera-t-il un bon souvenir ?
Sensations typiques d’un jeu de rôle dungeon crawler d’entrée, nous suivons Oscar, montant au fil des dangers la Tour de la sorcière. Précisément, une des quatre grandes sorcières. On découvre ainsi celui qui n’est autre que le prince héritier de Farsas, se confronter aux pièges et adversaires, attendant les intru.e.s étage après étage.
Le héros n’a toutefois pas le choix selon lui. Puisque suite à ce qu’il pense s’avérer une malédiction, lui empêchant de procréer, il vient chercher une solution auprès de la jeune sorcière Tinasha. Enfin jeune apparemment physiquement, mais pas par l’âge. Une spécificité figurant parmi les thèmes apportant une certaine drôlerie, lors des échanges entre ces deux protagonistes.
Plus encore, en apprenant la réalité de cette impossibilité d’avoir une descendance, le potentiel futur roi lui fait une surprenante suggestion. En guise du souhait qu’elle lui doit, plutôt qu’une aide pour dénicher une femme capable d’avoir un enfant avec lui, il lui propose simplement de l’épouser.
Une relation n’ayant donc pas encore eu le temps d’évoluer sentimentalement. Mais une sale affaire de meurtre, nous montrera jusqu’où peut pousser ce genre de liens.
Conclusion
Entre enquêtes et romance, saupoudré de fantasy médiévale, Unnamed Memory T1 nous intrigue et attire sur la structure à venir de toute la licence.