Chronique roman documentaire On se moque de moi

Dans sa collection Mes p’tits pourquoi, Milan se penche désormais sur le harcèlement. Plus particulièrement physique, durant On se moque de moi de Stéphanie Redoulès, illustré par Anne Rouquette.

On se moque de moi

Adapté dès 4ans, où évidemment on s’occupera a priori de la lecture, l’album correspond tout aussi bien à des enfants plus âgé.e.s. Tandis que les plus grand.e.s encore, adultes compris.e.s, feraient bien d’en prendre de la graine. Car évidemment le but s’avère de saisir à travers l’histoire, à quel point pratiquer le harcèlement est odieux et ne doit se produire.

Contrairement à de légères moqueries entre proches pour rigoler, mais pas pour blesser. Et cela, l’autrice n’oublie pas de le partager. Néanmoins avant d’en arriver là, Ana en subira à propos de… ses cheveux roux ! Raison incompréhensible, puisqu’il n’y a pas de quoi s’en esclaffer par rapport à n’importe quelle autre couleur. Cependant, Adam semble adorer la prendre en grippe et pas pour plaisanter entre copine et copain. En revanche, une bande se crée autour de lui, rendant la situation encore plus infernale pour la petite.

Mais en parler à ses parents ou à quiconque d’autre s’avère compliqué, par crainte de le rendre toujours plus ignoble. Le livre servira ainsi à démontrer qu’un tel agissement n’a pas lieu d’être. Tout autant que les victimes doivent l’évoquer à autrui, pour trouver une solution.

Conclusion

Truchement par lequel on espère que des ignominies seront évitées, tandis que les cibles oseront se confesser, On se moque de moi s’adresse dans son histoire à la jeunesse certes. Cependant, quiconque devrait s’en inspirer pour stopper l’horreur de moqueries faisant mal.