Avant la pléthore de séries mangas autour de l’univers du féru de gobelins, existait à l’origine le roman de Kumo Kagyu. Kurokawa via sa collection KuroPOP, nous permet également de le suivre et on embraie justement vers une nouvelle quête : Goblin Slayer T6 ! Un light novel gorgé d’illustrations de Noboru Kannatuki et traduit par Sandy Julien.
Un ouvrage où l’équipe complète sera au rendez-vous pour aller occire du malandrin, enfin surtout du gobelin ! Des périples détaillant les approches notamment stratégiques face à de telles créatures. Au même titre que les évènements de la bataille et des retournements de situation. Et tantôt même on vivra ces moments du côté opposé, un aspect génial pour mieux les comprendre.
Des batailles véritablement prises au sérieux, dans lesquelles on se laisse prendre. Tout en voyant les relations entre les protagonistes évoluer. Tant par l’entraide, que l’humour s’en dégageant. Ce dernier plus présent encore entre 2 combats. Lorsque le périple les met en mouvement. Et forcément, cet aspect relation et l’amusement, se renforcent quand il s’agit de se substanter plus tranquillement au village.
Cependant, l’escadron risque de de se voir troublé par l’apport d’un jeune sorcier peu enclin à la tactique. Connaissant une rage envers les gobelins, tiens ça nous rappelle quelqu’un, son inexpérience et son envie de foncer pourraient lui coûter cher. Gonflant de surcroît l’hôtesse de guilde, à quémander l’intégralité des quêtes à base de ces ennemis, le Crève-gobelins dans toute sa bonté décide de le gérer. Posséder un tel élément dans son équipe peut amener de grands dangers, là où tout est bien huilé entre les membres. Toutefois cette volonté d’entourer le jeune homme cachant un secret intime, en démontre beaucoup sur la petite bande.
Qui par ailleurs, se retrouvera guidée par la prêtresse. Inexpérimentée dans le domaine, il s’agira également de l’appuyer au mieux afin de lui donner confiance. Et ne pas aller droit dans le mur, à cause de ses éventuelles hésitations, tant elle s’avère plus réservée. Une dimension de transmission et d’accompagnement, d’autant plus ressentie par la mise en place d’un centre d’entraînement d’aventurières/iers. Une autre facette d’Orcblog s’en dégagera, ce qui en deviendra même assez drôle.
Conclusion
Pas simple de soutenir, voire tenir en place des personnes en manque d’XP, pour s’apparenter à la saveur jeu de rôle de la licence ! Goblin Slayer T6 dévoile ces particularités sous des traits différents, par des caractères distincts et cette notion d’entraînement. Tout en baignant dans de fortes émotions, notamment de vengeance.