Chronique roman illustré Chocobo et le bateau volant

La collection KuroPop de Kurokawa, qui fait déjà preuve d’une variété équivalente à la qualité de ses sorties, nous propose encore un autre univers, sous un différent format. Chocobo et le bateau volant, nous envolant vers l’histoire écrite par Kazuhiko Aoki, aux dessins de Toshiyuki Itahana et à la traduction d’Erica Moriya.

Chocobo et le bateau volant

Les vedettes N1 de Square Enix, les Chocobos évidemment et non Cid ou qui que ce soit d’autre, sont ainsi à l’honneur grâce à cet ouvrage. Qui d’ailleurs sera peut-être une porte d’accès pour les plus jeunes, n’ayant eu l’occasion de jouer avec. Le livre s’adressant vraiment à tout le monde, dès 6-7 ans. Une aventure épique, à l’instar d’un Final Fantasy, d’une quarantaine de pages environ. Au sein de laquelle un Chocobo et Cid, justement, inventeur assez âgé, s’affairent sur un bateau volant. Avec pour objectif de régler le problème de monstres surgissant du ciel, en plein sur le village ! Toutefois pour atteindre le donjon d’où cette menace provient, encore faut-il pouvoir voler.

Le véhicule en devient une obsession pour la survie des autochtones. Qui d’ailleurs pour l’instant, ne paraissent se bouger afin d’aider les 2 comparses. Sans trop vous en dévoiler sur leurs recherches et l’exploration en vue de trouver la bonne formule pour leur aéronef, on peut glisser que les lieux ennemis seront par la suite traversés. Cependant, l’amitié et l’entraide seront-elles suffisantes pour traquer et vaincre le démon derrière et ses sbires ? Des surprises nous attendent lorsqu’il s’agira d’en venir à bout. Galvanisant le rapport à FF et aux jeux de rôle en  général.

Les textes pas très longs, laissent une immense place aux aquarelles de Toshiyuki Itahana. Ce choix artistique offre globalement une certaine douceur, voire une poésie visuelle par ses environnements. On retrouve également de grandes batailles dynamiques, emplies de personnages. Et surtout notre séquence favorite, l’exploration d’un donjon, avec diverses actions montrées sur la même illustration tenant sur une double-page. Avec plein de détails typiques du RPG « d’époque ». Dont un trésor sur une plateforme semblant inaccessible et un adversaire campé à un endroit, en espérant qu’on réussira à l’éviter…

Conclusion

Album illustré nous emportant vers une épopée entre amitié et clins d’œil fabuleusement mis en scène, Chocobo et le bateau volant se transforme ensuite en superbe recueil d’aquarelles.