Chronique roman Murtagh

L’attente aura été longue pour les accros de la licence de Christopher Paolini. C’est un nouveau souffle brûlant dans le cycle de L’Héritage d’Eragon qui nous parvient, avec Murtagh (Bayard). Cinquième tome, illustré par John Jude Palencar et traduit par Marie-Hélène Delval. Relevons d’ailleurs que si vous n’avez pas lu les précédents, ce dernier se comprend tout de même, tel un ouvrage annexe.

Murtagh

Toutefois, il reste important de souligner que ce titre, n’est autre que le nom d’un personnage phare de la saga. Que l’on retrouve quelques temps après les derniers événements. Ceux les ayant rendus très mal vus, lui le dragonnier et son compère Thorn le dragon. Considérés comme soutiens, de l’ancien ignoble régnant Galbatorix.

Celui-ci renversé, notre doublette doit rester discrète. Bien que la réalité de leurs agissements finaux, s’avère malheureusement omise. Tout ce qui a pu se dérouler, tracasse énormément le demi-frère d’Eragon. Néanmoins la menace sous-jacente dans les profondeurs d’Alagaësia, se développant au sein de toutes les couches de la société, l’interpelle.

Notre héros ne peut s’empêcher d’enquêter, malgré la tension autour de lui. La mise en abîme s’avère d’ailleurs absorbante, par l’approche discrète que doit conserver l’humain. Qui progressivement enverra notre duo, à la relation particulièrement forte et détaillée, vers des contrées toujours plus dangereuses.

Voyant la dualité entre émotions et périple épique, nous embarquer vers une cavalcade ascensionnelle. Aux descriptions si fines et profondes, que ce monde semble nous englober.

Conclusion

Les adeptes, potentiellement depuis 20 ans, ne devraient pas connaître de déception avec ce prolongement. Réussissant parallèlement à s’adresser aux néophytes, tant Murtagh en qualité de dérivé, propose beaucoup de nouveautés. Tout en ne nous perdant pas, lors des références d’antan.