Chronique roman Overwatch Deadlock Rebels

Nouvelle sortie chez Mana Books, dans l’univers du jeu de Blizzard Entertainment ! Overwatch Deadlock Rebels y voit son autrice Lindsay Ely, traduite par Jonathan Oriol, dégainer plus vite que son ombre les scènes d’action. Mais également le passé de certains personnages que vous connaissez en JV, remarqués sur la couverture de Xiao Tong Kong.

Overwatch Deadlock Rebels

La crise des omniaques, malgré l’intervention d’Overwatch, a vu le Sud-Ouest américain tomber dans une crise, rendant la vie encore plus terrifiante pour une majeure partie de la population. Là où les riches financièrement parlant d’avant, se débrouillent pour toujours mieux creuser les inégalités. En perdurant dans leurs activités fructueuses, surtout quand elles concernent l’armement. Tout en éjectant une bonne partie du personnel pour faire face à la situation, en ne perdant rien de leur profit.

Fatalement, se retrouver dans une situation encore plus précaire quand on a perdu sa source de revenus, par des énergumènes vivant dans leur tour d’ivoire et n’ayant que faire d’autrui, fait plutôt mal avaler la pilule. La famille Ashe attise ainsi la haine du coin. Tant leur entreprise a licencié, alors que tout va pour elle. Les parents d’Eli… enfin Ashe comme elle désire qu’on l’appelle, jeune femme à l’aube de sa remise de diplôme, ne s’intéressent même pas à elle. Privilégiant rester loin, à faire fructifier leur fortune.

Cependant, la réaction rebelle habituelle de leur rejetonne lui coûtera cher cette fois. Sa mère lui annonçant qu’à ses 18 ans, qui auront lieu dans quelques encablures, elle sera déshéritée. La rage l’emporte et finalement, elle décide de monter une série de braquages dans leurs propres entreprises. Tant pour s’y équiper en armes et autres équipements de pointe, que pour revendre et ainsi empocher assez d’argent pour partir où elle le désire. Et se lancer dans ce qu’elle souhaite.

Sa rencontre avec l’as de la gâchette Cole Cassidy, lui ouvre un monde dont elle ne soupçonnait l’existence. Si elle avait quelques problèmes avec le shérif local, elle s’avérait bien loin des gangs, des jeux clandestins… Et pourtant, elle s’y engouffre allégrement, en montant son clan. En s’associant avec Julian, le débrouillard pour un peu tout. Et Frankie, la pirate informatique indispensable pour se défaire entre autres de systèmes de sécurité. Néanmoins, chacun.e a son lot de connaissances dans le milieu. Des potes parfois, mais aussi des ennemi.e.s et particulièrement cette dernière.

Par conséquent, l’enchaînement de larcins, les mettant sur le devant de la scène, leur provoquera des inimitiés avec la concurrence. Une tension, ajoutant de l’action, en sus des séquences de vols. Des cavalcades hyper rythmées, avec de continuels rebondissements. Mais le roman ne s’arrête pas là. Il est en outre poussé dans ses réflexions sur les liens familiaux, ne se fixant au sens strict du terme, qu’il soit biologique ou par « alliance ». La famille, on peut se la créer, avec de fidèles ami.e.s. Et plus encore un robot empli de sentiments, comme l’est B.O.B. avec Ashe.

Conclusion

Pêchu à l’instar de la licence vidéoludique dont il est issu, Overwatch Deadlock Rebels approfondit son monde et touche même au sensible dans ses thématiques familiales, amicales et sociétales. Emportant la lecture bien au-delà d’une débauche d’action.