Série consacrée à Padmé que l’on a grandement appréciée jusqu’à présent, c’est désormais vers son terme que nous nous dirigeons. Et même si l’on sait le futur l’attendant, que nous réserve E. K. Johnston dans cet enrichissement de l’histoire, via Star Wars – L’Espoir de la reine (Pocket) ? Traduit par Claire Nodot Kaufman, avec une couverture de Leigh Zieske et une illustration de Tara Phillips.
Les cachotteries de la désormais sénatrice et épouse d’Anakin Skywalker, deviennent de plus en plus compliquées à garder sous silence ! Le scandale soulevé pourrait en être terrible de toutes parts. Néanmoins, les songes de la jeune femme par rapport à leur mariage, inspirent une certaine tendresse. Tandis que beaucoup d’humour en ressortira, lorsque des personnages robotiques seront au coeur de cet événement. Particulièrement à propos des réactions réelles ou même imaginées par notre héroïne, de C-3PO.
Toutefois au-delà de la drôlerie, très présente lors de divers instants de vie, dont une fameuse scène de petits pois, le temps n’est à la fête. La Guerre des Clones monte en intensité et parallèlement la soif de violence du jeune Jedi aussi. Entre sa passion pour sa compagne, loin des préceptes de sa caste, et ce combat qu’il mène face aux séparatistes, il bouillonne en son for intérieur.
Sa femme tente elle de régler les différents à sa manière, en coulisses. Parlementer avec quantité de personnes aux origines et ressentis distinct.e.s, apporte une ample dimension émotionnelle au scénario. Tout en continuant de remarquer à quel point Amidala fait preuve d’empathie. Si gentille, intelligente et courageuse, que l’on se demande constamment ce qu’elle fait avec ce chevalier impétueux.
Évoquer la jeune femme, c’est également se pencher sur sa cour de servantes, voire d’amies, si ce n’est plus. Qu’il s’agisse des anciennes ou des nouvelles, les moments passés à leur côté oscilleront entre l’intrigant et le touchant. Car au-delà des objectifs qu’elles peuvent se donner, particulièrement les mythiques, leur relation avec l’ancienne reine est toujours relevée, à certains sentiments latents.
Sabé ira même à sa demande au Sénat. Où elle devra réussir à se faire passer pour Padmé, soit un retour aux sources. Une délicate aventure emplie de craintes pour la jeune femme, sur la mission en elle-même, et tout autant de songes plus personnels.
Conclusion
La particularité émotionnelle et relationnelle de cette trilogie, aura su nous marquer dès ses débuts. Star Wars – L’Espoir de la reine confirme que cette sensation tiendra jusqu’au bout, en plus de son originalité par rapport aux autres pans littéraires de SW.