La fin du pendant manga de l’histoire de Masaki Yamada, par Masaki Segawa et Tatsuya Shihira, traduit par Pierre Giner, fait plus qu’approcher avec Basilisk – The Ôka Ninja Scrolls T7 (Kurokawa). Tout du moins pour les lectrices/eurs. Car les personnages ont dû en connaître des variantes…
On sait à quel point la frontière entre les sentiments extrêmes est bien plus fine qu’on ne pourrait le croire a priori. Le duel entre Hibiki Iga et Hachirô Kôga tend à prouver cette théorie. Puisque si la jumelle de l’un et le jumeau de l’autre vivent une passion énamourée depuis l’enfance, leur face à face mortel parait inéluctable pour conclure cette version du monde. Ou presque, car en réalité la jeune femme n’agit plus de son propre chef. Sous l’emprise de Jôjin, celle-ci est prête à tout pour venir à bout de son frère/aimant/amant. Évidemment, le duo a une stratégie en tête. Mais on esquivera tout à ce sujet, pour ne pas vous détruire ce final. La voie prise et cette conclusion, sous toutes ses spécificités, rejoindront-elles ce que vous imaginez ? Vous pouvez déjà commencer les théories.
Néanmoins, au-delà de tout cet aspect et du cheminement nous amenant jusqu’au terme, Basilisk – The Ôka Ninja Scrolls T7 s’inscrit, à l’instar de l’intégralité de la licence, dans des questionnements profonds et touchants, par rapport aux relations. Et le destin par rapport au Japon et l’ère Sengoku, de nos 2 principaux protagonistes. Graphiquement, le manga intensifiera les gros plans, emplis d’encre noir, pour renforcer le sentiment épique et émotionnel de l’affrontement nous rapprochant du dénouement des rudes évènements. Des passages puissants visuellement. Créant un parallèle avec ceux bouleversants. Eux grandement axés sur des retour dans l’enfance de la doublette. Quelle voie choisira cette dernière pour tenter d’éventuellement réécrire l’histoire, grâce à l’Ôka ?
Conclusion
Prenant aux tripes, davantage que violent, Basilisk – The Ôka Ninja Scrolls T7 termine avec émotion un original scénario. Même en détenant leurs pouvoirs, pas sûr qu’on aurait pu voir tout ceci venir.