Dernièrement nous vous parlons beaucoup de Fullmetal Alchemist, au travers des diverses sorties qui le concernent, notamment chez Kurokawa. L’éditeur s’occupe en parallèle d’une autre franchise, sans omettre Arslân par exemple, d’Hiromu Arakawa. Qui par ailleurs, atteint son terme avec Silver Spoon – La cuillère d’argent T15, soit le volume 15 de Gin no Saji, traduit par Fabien Vautrin.
Comme systématiquement lors de l’ultime épisode d’une série, nous voici en face de sa chronique la plus compliquée. Forcément, on évitera toutes les révélations, y compris petites. Sans même suggérer de vous donner des indices sur les conclusions. Car oui, de part les divers personnages, nous préférons employer le pluriel et pas simplement le singulier de cette licence. Qui en revanche elle, s’avère très singulière.
L’originalité agricole, d’autant plus crédible quand on connaît le lien entre la mangaka et la campagne, si ce n’est la ferme, a su convaincre tout au long de l’histoire, emplie d’humour. Afin de nous insuffler des situations différentes de ce dont on peut avoir plus ou moins l’habitude, au sein d’une action lycéenne. Silver Spoon – La cuillère d’argent T15 prolonge ainsi cette sensation. Tout en nous renvoyant pleinement dans l’identité propre à la scolarité globale et cette saveur finale.
Car qui dit fin du manga, dit le lycée qui se termine. Les décisions, les épreuves… Au sens propre même, avec les examens d’un côté franchi pour Aki, de l’autre à venir pour Yûgo… Jouent avec les émotions des protagonistes. Mais aussi avec les nôtres. Cette conclusion baigne entre les émotions fortes et les doutes. Une dualité mise en exergue par les relations entre proches et projets capitaux pour l’avenir. Tant il s’agit d’un important tournant de la vie.
Sans trop vous en dévoiler, d’autant plus si vous avez du retard et désirez éviter des indications scénaristiques propres aux précédents tomes, glissons simplement qu’un protagoniste se retrouvera face au lancement sa société. Avec les besoins nécessaires qui en découlent. Un aspect professionnel, se mêlant à du personnel. Rendant l’émotion encore plus grande et les décisions, voire déceptions, d’autant plus fortes. Reste à savoir si cela fonctionnera sur le tas, pour son entreprise et les éventuelles répercussions.
Conclusion
Le sentiment de nostalgie après avoir lu Silver Spoon – La cuillère d’argent T15 se fait grandement ressentir. D’autant plus qu’au-delà de votre potentielle » peine » d’être arrivé(e) au bout, elle sera renforcée par le côté émotif du livre, nous secouant pas mal.