Critique du manga Vinland Saga T24

Les préparatifs vers le grand voyage seront à l’honneur avec Vinland Saga T24 (Kurokawa). Ils ne s’avèreront toutefois pas si simples et Makoto Yukimura, via Xavière Daumarie à la traduction, y transmettra les idéologies diamétralement différentes entre certains personnages.

Vinland Saga T24

L’expédition au Vinland va prochainement pouvoir prendre place. D’ici là, Thorfinn et sa bande rassemblent encore tout ce qui pourra être nécessaire. Mais également de nouvelles têtes qui auraient envie de participer à la construction de cette colonie. Justement, un personnage pas sans rappeler quelqu’un à notre escadron, viendra en quête d’un tel exil. Malheureusement, en tant qu’esclave, la situation s’avère complexe pour s’extirper. Sans vous en révéler davantage à ce propos, sachez qu’on découvrira également sa jeunesse. Histoire particulièrement touchante, teintée d’un humour dévastateur par la représentation de son père.

L’opposition entre forts sentiments familiaux et violence au plus haut point, transpirent de bout en bout de Vinland Saga T24. Ceci au sein de mêmes situations. Rendant cette double facette d’autant plus forte et bouleversante. Voire hilarante, car le manga possède cette tendance à virer de bord sans annonce. Offrant des séquences improbables, nous décontenançant autant que les protagonistes témoins.

L’avant départ est parallèlement chamboulé par certains futurs voyageurs, en désaccord avec le désir de Thorfinn de n’emporter d’armes. Songeant que si des autochtones sont sur place, un échange de bons procédés vaudra mieux que des échanges de coups, d’épées et de flèches. D’ailleurs en parlant de flèches, peut-être devrait-il se méfier… Quel sera le résultat de ce houleux débat ? Entre l’envie de paix d’un côté, opposée à la crainte et aux croyances bien étranges (épée = prolongement de l’homme) de l’autre.

Conclusion

Aussi marrant, qu’émotionnellement marquant, Vinland Saga T24 intronise par ailleurs une rivalité dans le supposé même camp, au sujet des armes et idéaux. Dont on sent que la suite sera pleinement ancrée.