Critique du roman 12 presque 13

Dans l’éventualité où, comme nous, vous n’auriez pas eu l’occasion de lire 11 presque 12 de Lisa Greenwald, avant que ne tombe 12 presque 13 entre vos mains, sachez que cela ne pose aucun problème. On devine au fil du temps que si l’on connait le livre précédent, l’on en apprendra davantage sur l’amitié des héroïnes et connaîtra certains gimmicks, que l’on retrouvera ici. Mais rien ne nous manque, ni entrave la compréhension.

12 presque 13

Kaylan et Arianna sont les 2 meilleures amies du monde et elles le seront évidemment pour toujours… Du moins, c’est ce qu’elles pensent, comme tout le monde à l’adolescence. Où les BFF se font et se défont. Tout comme l’an dernier, les 2 jeunes filles préparent chacune une liste de choses à réaliser, avant leur nouvelle année révolue. Soit 12 presque 13, puisque les 2 célébreront ce passage dans la foulée l’une de l’autre. Ce qui sera enchaîne par la bat-mitzvah de la seconde des jeunes filles. Un événement important, tant pour le côté célébration auquel tiennent ses parents. Avec l’apprentissage fastidieux pour leur enfant. Et le côté organisation démente, avec course à la fête la plus démente qu’elle peut s’imaginer de son côté. Même si elle n’est pas du genre pimbêche. Mais entend tout ce qui se raconte sur un tel événement. Plus ceux auxquels elle a pu participer.

Ce qui forcément lui parcourra davantage encore l’esprit à la colonie exclusivement juive où elle s’éclate durant les vacances estivales. Tandis que Kaylan est pour le moment chez elle. L’occasion pour chacune de faire de nouvelles rencontres. Voire de connaitre sous un nouveau jour des personnes qu’elles côtoyaient déjà, parfois sans être vraiment copines avec… Ce qui lorsque l’on a 12 presque 13 ans, peut vite faire tourner beaucoup de choses. Si les 2 amies se verront brièvement avant la rentrée des classes, cet éloignement, malgré une communication plus simple qu’à une certaine époque grâce à la technologie, et ces nouvelles, voire plus prononcées amitiés, créent un décalage. Et dès ces premiers moments où des doutes planent, l’on vous laisse découvrir le premier amené par une suspicieuse phrase de Kaylan, l’on ressent quelque chose de très fort.

12 presque 13

Et que vous soyez en pleine adolescence ou l’ayez dépassée, de nombreuses choses se remuent en notre for intérieur de cet instant et jusqu’à la fin de l’histoire. On y suit plus particulièrement la vie d’Arianna, l’héroïne principale. En apprenant ses craintes, ses déchirures, la réalité de ses sentiments… Tandis que des doutes peuvent subsister par rapport aux agissements de Kaylan, puisque la narration ne tourne pas autour d’elle. Ses nouvelles copines ne semblent pas forcément toutes très sympathiques et encore moins intéressées par Ari. Cependant cette dernière n’y est sûrement pas innocente. Car si de loin l’on pourrait songer comme elle, son comportement parait finalement souvent égocentrique. Quitte à se demander si elle s’en rend compte. Même si elle n’est pas mauvaise, comme ses problèmes familiaux le démontrent.

Ce qui bouleversera les préparatifs de sa bat-mitzvah, au beau milieu de ses véritables premiers émois et d’une sensation d’être délaissée amicalement. Toutefois il lui reste sa fameuse liste 12 presque 13. Et de là, elle en tire une passion pour soutenir les autres. Ce qui lui redonne du peps et démontre une envie plus altruiste. Et plus enrichissante que créer une recette de macaronis au fromage. Mais l’on est loin de la fin de nos émotions, tout comme nos ados…

12 presque 13

Conclusion

12 presque 13 est un roman qui secoue ! On en ressort avec énormément de questions sur notre propre vie. Entre nos regrets, ce que l’on aurait dû faire et peut éventuellement encore réaliser. L’humour est aussi omniprésent que l’émotivité et les 2 fonctionnent à tout âge. Mais si vous avez dès à présent l’occasion de l’offrir ou vous l’offrir pour vos 13 ans révolus (voir un peu en-dessous ou au-dessus), peut-être appréhenderez-vous mieux certaines situations, que les vieil… les expérimentées personnes comme nous ont pu faire. Si vous êtes dans ce dernier cas, vous aiderez en l’offrant et passerez un moment fort en le lisant.