Critique de l’Escape Book – Le Secret des Mayas

L’on a récemment pu voir l’Escape Box –Steampunk de Frédéric Dorne sortir chez 404 Éditions. L’éditeur qui nous demandera à nouveau de nous échapper, mais cette fois d’un livre, avec l’Escape Book – Le Secret des Mayas de Gauthier Wendling.

Pour situer concrètement l’expérience de cet Escape Book, ce dernier se présente simplement sous la forme d’un roman. Avec l’histoire jusqu’à la page 188, puis le carnet de l’exploratrice que l’on incarne durant Le Secret des Mayas. Sur lequel (vous pouvez bien sûr recopier à part pour le garder intact) on cochera les objets que l’on vient d’acquérir. Mais pourra aussi savoir à quoi correspondent les diverses combinaisons d’éléments… Un carnet lui-même suivi de l’épilogue de l’aventure.

Comme nous vous l’indiquions, nous incarnons une damoiselle, Emily Chaterwood. Collégienne ayant perdu sa mère et son père et qui, depuis l’âge de 10 ans, est inscrite dans un stricte pensionnat. Au sein duquel elle ressort particulièrement, elle qui rêve de liberté. Cela tombe bien, puisque suite à un énième souci comportemental, alors qu’elle atteint ses 16 ans révolus, l’établissement en profite pour s’en débarrasser. Non sans lui avoir confié le courrier de son oncle Sylvanus. Illustre archéologue pensant toujours à sa nièce, même s’il ne s’en occupe que de très loin. Trop affairé à découvrir des vestiges de civilisations anciennes. Sauf que désormais, vous aurez l’occasion de participer avec lui aux recherches. En l’occurrence, mettre la main sur le secret des Mayas. Et comme il a su vous donner le goût des messages codés par un petit jeu en fin de chaque lettre, cela tombe plutôt bien.

Cependant, l’aventure démarre bien avant. Notre oncle ne pouvant venir nous chercher, il faut subir la compagnie d’une dame du pensionnat. Miss Killjoy, qui porte terriblement bien son nom. Dès lors, l’on aura déjà affaire à un mystérieux personnage, un nouveau courrier de Sylvanus, mais également le besoin de s’échapper de notre cabine. Permettant de se faire la main, avant même de se retrouver dans la terrible jungle. On y retrouve ainsi diverses mécaniques de l’expérience. Celles-ci que l’on nous explique déjà très bien, en se rendant aux pages dévolues. On ne se sent pas perdu(e) à ce sujet. Évitant d’être bloqué(e) par un doute en ne sachant que faire.

Le Secret des Mayas

Le Secret des Mayas délivre ainsi notamment des lettres en gras. Signifiant que l’on peut s’en servir en ouvrant son carnet d’exploratrice. Où chaque lettre concernée relate une information, qui nous permettra d’avancer. Des chiffres romains peuvent également être dénichés. Pour savoir sur quel interstice l’on peut aller. Avec bien entendu des choix à effectuer. Comme précédemment évoqué, ce carnet renferme aussi le résultat des combinaisons d’un objet avec un autre, ou encore avec une lettre. Ce qui déclenchera parfois une action, parfois vous dirigera sur une conversation… Sans omettre notre dictionnaire Maya, puisque les messages codés, en sus de ceux de notre tonton, seront au menu.

Au-delà des symboles du codex et autres éléments, l’Escape Book profite de diverses illustrations de Lucie Dessertine, nous plongeant d’autant plus dans l’ambiance. Au niveau praticité, le livre est réglé comme il se doit. Le carnet de l’exploratrice étant sur pages grises, tandis que l’histoire est sur pages blanches, l’on se rend aisément sur notre mine d’informations. Sans même disposer d’un marque-page supplémentaire.

Conclusion

Aussi intéressant dans son histoire dont l’on désire constamment connaitre la suite, que dans ses multiples approches ludiques, l’Escape Book – Le Secret des Mayas réussit avec brio son alchimie.