Le Cycle des Farlands touche à son terme avec ce 3e volume. Frigiel et Fluffy continuent leur grande aventure contée par Frigiel et Nicolas Digard. Avec vous l’aurez compris à la clé, Le Secret d’Oriel enfin révélé.
Attention le peuple ! Avant de vous lancer dans la suite de cet article, l’on ne peut que vous enjoindre à lire les précédents tomes. Et même si possible celui du Nether. Étant donné que cette nouvelle critique vous apprendra quelques éléments, que vous n’aurez plus le plaisir de découvrir via les livres. Toutefois l’on se permettra de les confier ici, puisqu’ils figurent dans le résumé public. N’ayez crainte, Le Secret d’Oriel sera lui bien gardé.
Les débuts sont haletants, la bande d’ami(e)s est toujours piégée, avec le Dévoreur en guise de compagnie. Tandis qu’Enora, grande prêtresse du Culte accessoirement mère de Frigiel, et son homme de main se sont enfui(e)s. Cette scène de combat, demandant énormément d’ingéniosité comme à l’accoutumée chez la saga Frigiel et Fluffy, nous plonge d’emblée dans un bain bouillant. Mêlant action et émotion. Les événements dramatiques s’étant déroulés juste avant sont encore présents dans les têtes, voire physiquement, et il s’avère compliqué d’en faire abstraction. Ce qui sera pourtant nécessaire pour se dépêtrer de la créature ultime. Mais aussi afin d’éviter de tomber au fin fond d’un gouffre.
Même si les doutes et parfois les conflits, sachant toutefois s’apaiser, font régulièrement surface, la troupe réussira à s’en sortir et partira en quête d’îles flottantes. Non pas qu’ils aient un peu faim, quoi que Fluffy… Non, des îles qui flottent dans les airs. L’Aether où se trouve Oriel, la créatrice de la magie. Atteindre ce lieu si haut perché, ne s’avère cependant pas évident. Alice, Abel et Frigiel, devront assimiler une nouvelle technique. Loin de l’assemblage de cubes ou encore des magies élémentaires. Cet apprentissage devient une séquence marquante, sans besoin d’être longue, tant elle est originale.
Les révélations et les émotions seront de plus en plus fortes par la suite. Où le secret d’Oriel et la volonté d’Enora sont plus que jamais révélées au grand jour. Avec au milieu, un Frigiel tiraillé par son désir de mage et celui totalement opposé de se rapprocher de sa mère. Lui a qui souffre d’un manque affectif depuis toujours. Le suspense est omniprésent au-delà même de ces personnages. Dont l’on ne connait pas forcément les réels desseins et qui nous font constamment nous demander s’il s’agit de la vérité. Puisqu’en parallèle, se déroulent d’autres événements entre les peuples. Notre escouade aura pu les remarquer en partie, mais trop occupée par son objectif, le mal risque d’arriver dans leur dos.
Malgré la forte teneur émotionnelle, Le Secret d’Oriel ne manque pas d’une pointe de drôlerie. Référencée à l’univers Minecraft ou non. De bons jeux de mots seront à nouveau de la partie. Dont un à l’humour pipi-caca assez marrant. Thomas Frick est également au rendez-vous. Avec plusieurs dessins en noir et blanc, ainsi qu’une autre pelletée, colorés et sur papier glacé. S’ils s’avèrent tous somptueux, celui du Dévoreur en action est particulièrement frappant.
Conclusion
Le Secret d’Oriel conclue très fort Le Cycle des Farlands. Cet épisode pousse les sentiments encore plus loin dans leurs retranchements, non sans se séparer de l’humour et de l’univers Minecraft. Avec ses actions spécifiques, auxquels Frigiel et Fluffy nous ont habitué(e)s depuis le démarrage de la série et qui s’avèrent des atouts essentiels.