Dans une poignée de jours sortira le 3e volet de la série Ma Première Aventure chez Game Flow. Des livres qui nous permettent d’en devenir l’héroïne ou le héros, comme vous le constaterez tout au long de L’Odyssée du Phobos de Roméo Hennion.
En premier lieu, vous remarquerez que L’Odyssée du Phobos annonce être jouable à partir de 4 ans. Évidemment, de par la lecture dans ce livre/jeu, il faudra accompagner et même expliquer certains termes aux enfants. Au-delà de cette précision dans l’éventualité où vous ne connaitriez pas encore le type de contenu, sachez qu’il s’avère loin de ne s’adresser qu’à une telle jeunesse. Nous avons tout bonnement joué avec des filles et garçons de divers âges, y compris de plus de 10 ans et cela fonctionne tout aussi bien. Elles et ils furent passionné(e)s, avec pour elles/eux la possibilité d’évoluer sans besoin d’un(e) adulte. Même si l’on avoue qu’il est très sympathique de rester ensemble, car cela nous permet de découvrir les vastes embranchements et de s’amuser à voir le parcours d’un(e) proche.
Se déroulant dans l’espace en tant que capitaine du vaisseau Phobos, L’Odyssée du Phobos nous fait voyager au sein d’un univers très différents des 2 précédentes sorties de Ma Première Aventure. Dont nous vous parlerons dans de prochains articles. On débute par sélectionner son personnage, en vue d’aller secourir notre copain robot Bip-Bop. Et au cas où, il y en a pour tous les goûts. Avec Eclypse la fille, Toby le garçon et enfin le lunien Gloub. Pour quiconque préfère les créatures qui sortent de l’ordinaire. Peu importe qui vous déterminez, chacun(e) peut arriver à l’une des 3 conclusions, plus ou moins glorieuses. Le résultat étant établi par vos actes dans l’histoire. Mais pas seulement, car selon si vous avez pris telle entité, cela vous enverra parfois vers telle page. Tandis que si vous êtes l’une des 2 autres, vous serez convié(e) sur la même pour ces deux-là.
Il existe également des objets, que l’on aura parfois l’occasion de récolter. Là encore, tout dépendra de vos choix. Un outil sera récupérable si vous avez pris telle voie, tandis que d’autres ne vous seront pas proposés. Les informations (personnage, objets…) étant conservées via des roues à tourner. Un duo sur la 2e de couverture et un autre sur la 3e de couverture. Placées aux coins des pages, qui n’existent d’ailleurs pas, on peut ainsi aisément les tourner et les observer. D’ailleurs à ce propos, l’on note la qualité du matériel et sa simplicité d’utilisation. Où justement les plus jeunes, pourront elles et eux-mêmes interagir.
Immense force de L’Odyssée du Phobos, sa rejouabilité. Car si les finalités divergent, le périple peut s’avérer extrêmement différent et il est loin de n’en exister que 3 en ligne droite. Entre les potentielles rencontres plus ou moins nombreuses. Les lieux à traverser ou encore les chaotiques événements, vous vivrez des séquences qui n’auront parfois rien en commun avec celles de la/du voisin(e). Tantôt vous croiserez des similitudes, mais un petit élément aura pu tout bouleverser. On le ressent également visuellement, puisqu’Arnaud Boutle nous fait ressentir des atmosphères variées. Selon les passages en intérieur, les explorations dans le vide intersidéral, les secousses naturelles de l’espace…
Conclusion
Aussi ouvert dans la pluralité de son public, que dans les routes nous menant vers ses multiples conclusions, L’Odyssée du Phobos s’avère un fantastique voyage pas loin d’être une histoire sans fin. Tant on peut la recommencer et avancer en changeant constamment une ou plusieurs choses. Qui automatiquement en feront évoluer d’autres.