Critique du manga Shinobi Gataki T5

Le terrible affrontement entre les Samouraïs et Ninjas arrive à son terme, avec Shinobi Gataki T5 (Kurokawa). Au-delà des combats, de quelle manière Nikiichi Tobita, avec une traduction de Pierre Giner, conclura sa série ?

Shinobi Gataki T5

Les amis de longue date Toranosuke et Kazemaru, se font face-à-face dans une bataille quasi fratricide. Même si en tant que lectrices et lecteurs de la saga, vous savez tout autant que nous, que la fratrie de l’un n’est plus, à cause de l’autre. Une horreur qui poussera celui vu comme le  » gentil « , devenir plus terrible que le  » méchant  » ? Ou s’en sortiront-ils par une pirouette ? On n’en dira mot. En revanche, tout le monde sait que le grand commanditaire, n’est autre que Nobukage. Qui bénéficiera d’un inattendu soutien, grâce à son immense pouvoir. Et encore, l’on n’a rien vu !

Cette aide aura néanmoins fort à faire, contre la troupe s’y opposant. Cette dernière toutefois acculée et hésitante. Un affrontement donnant lieu à des stratégies malignes, très appréciables dans l’intérêt de ces combats finaux. Justement à propos de ces derniers, l’on aura ensuite droit à une montée en force et en transformations, ne mettant que plus en avant les illustrations dantesques. Avec toujours ce jeu de crayonnés, par les contrastes de noir et de gris. Que la licence nous délivre depuis ses débuts, durant ses bastons grandiloquentes.
Autre aspect de toujours, à nouveau présent : l’humour. Bien entendu, pas constamment étant donné le climat. Mais on a plaisir à le retrouver, tant chaque intervention du genre fonctionne. D’ailleurs, une histoire bonus part même dans le délirant.

Conclusion

Son final sachant proposer les grands affrontements attendus, avec une escalade de puissance et une atmosphère dramatique, n’oublie cependant pas la drôlerie de la série. Sachant toujours nous piquer dans ce Shinobi Gataki T5.