Test de FUSER (PS4)

Nouvel univers musical conçu par Harmonix Music Systems, qui sur au-delà des dix dernières années, a su marquer les tympans. Cette fois, le studio sort avec NCSoft un jeu nous mettant aux platines : FUSER !

FUSER

DJ pète les plombs

Désormais, l’on ne deviendra pas une rockstar, ni la/le champion(ne) de la piste, mais un(e) DJ(ette) ! Et le mode campagne de FUSER nous permettra de devenir la/le meilleur(e). Tout en nous délivrant un didacticiel de haute qualité. Ludique, nous faisant vivre pas à pas cet apprentissage, sans s’avérer laborieux, avec une avancée sur de nouvelles scènes, une histoire… Tout est réglé comme sur du papier à musique et l’on a pris grand plaisir à apprendre ainsi. Jamais l’on ne trouve le temps long et a envie d’aller se jeter dans le pan freestyle directement.

Pour revenir sur cette partie narrative, l’on nous voie évoluer au fil de 6 titanesques scènes, avec des identités fortes. Parfois très marrantes, comme la 2e. Et dont nos mentors à chaque nouveau lieu, auront également de quoi nous amuser durant les dialogues. Durant cette évolution, l’on devra réussir à plaire au public, à répondre à ses requêtes… En plus de celles de notre maître, en vue d’exceller et de remplir la jauge correspondante.

On a évoqué le freestyle, alors parlons-en. Celui-ci nous permet d’exécuter tout ce que l’on désire, sans crainte de défaite. Il est parallèlement possible de s’y enregistrer, sur 8, 16, 32 ou 64 mesures. Et d’ainsi les avoir dans son disque dur, de les partager directement sur les réseaux sociaux via le JV… Malheureusement, voilà où le bât blesse. Car durant ceux-ci, l’on ne peut enregistrer simultanément le son de notre micro. Sans omettre l’impossibilité d’employer la fonction Share pour capturer la vidéo, peu importe le mode. Ce qui nous empêcha de vous proposer une critique vidéo. Mais la musique n’est pas qu’une pratique solitaire, même chez les DJ(ettes). Ainsi, l’on peut s’affronter via des battles en ligne. Ainsi que façonner des mix en coopération, ce que l’on attendait moins à retrouver et qui s’avère une excellente initiative.

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Tu as des disques de Megadeth ?

Derrière nos platines pouvant comporter jusqu’à 4 disques simultanément, l’on aura l’occasion de sélectionner les pistes d’instruments comme désiré. L’on peut ainsi assigner un morceau à une des platines, simplement en se rendant sur lui, puis en cliquant avec le bouton en rapport avec la platine désirée, par rapport à ce que l’on souhaite entendre chez celui-ci. Par exemple, le chant pour la platine Rond sur PlayStation 4.
Néanmoins, l’on peut très bien décider de n’inclure que du  » bouton Rond « , pour les 4 titres. Ceci en restant appuyé dessus en prenant le disque et en lâchant au moment voulu. D’ailleurs des moments qui peuvent être n’importe lesquels. Cependant si vous attendez l’indication moment fort, sur la ligne au-dessus de votre engin musical, vous plairez davantage au public. Et si vous l’effectuez sur une levée collant à la couleur du disque que vous comptez diffuser, cela deviendra la folie.

Chaque chanson possédant 4 instruments différents (chant, guitare, percussions…), vous pourrez par ce biais déterminer quoi entendre. D’autant plus qu’en campagne comme dit précédemment, on n’hésitera pas à vous demander tel instrument à envoyer à temps. Selon le genre de musique, vous aurez bien sûr des spécificités différentes dans le domaine. Le rock et la dance ne comportant que rarement le même genre d’ustensiles sonores dans la réalité. Justement en parlant de cela, l’on débloquera des instruments à part et divers sons, dont l’on pourra agrémenter ses performances. Et non juste jouer qu’avec des pistes connues. En outre, l’on aura l’opportunité de varier les BPM, ce qui s’avère aussi intéressant, que rigolo. Diffuser au ralenti ou en accéléré, offre des visions d’un tout autre genre.

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Passe mon disque

Dommage, le titre de Stupeflip auquel fait référence ce paragraphe, n’est pas dans notre bac. Néanmoins, l’on a de quoi faire. D’autant plus si l’on opte pour la VIP Edition. Les genres sont variés et nous apportent des artistes tels qu’Ace of Base, Alanis Morissette, Evanescence, The Cranberries, Shania Twain, Dolly Parton, O-Zone, a-ha, The Killers, Sean Paul, Megadeth… Au fil de l’avancée, l’on débloquera des titres selon notre niveau, puisque l’on accumulera des points d’expérience, ainsi que des crédits à dépenser pour en acheter. En plus de ceux disponibles d’emblée. Ces sous virtuels serviront en parallèle à acquérir des effets de scènes, se fringuer, financer des tatouages… Afin de se donner le style dont l’on a envie. Et à ce sujet, l’on adore la possibilité dans FUSER de sélectionner vêtements, coiffures et pilosités faciales, que l’on soit femme ou homme. Pas de genre fixe, comme l’on rencontre malheureusement partout. L’on peut ainsi, à notre instar dans le jeu, être une jeune femme portant une barbe.

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Conclusion

Très riche dans les options disponibles pour influer sur son mix, FUSER réussit à les introduire de manière souple, afin d’aisément les absorber en soi. Si bien que la complexité est finalement dépassée, grâce à un apprentissage amusant, rondement mené. Permettant ensuite de s’éclater et partager ses créations, vers une communauté qui tient là un logiciel profond, mais non hermétique. Qui plus est, les divers évènements créés autour, ainsi que les sets de personnalités comme Shaquille O’Neal dernièrement, devraient faire monter la sauce ! Reste à voir pour l’ajout d’éventuels morceaux, afin de continuer à l’approfondir sur la durée et ne pas tourner en rond comme un disque sur sa platine.

Note : 4/5